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Le quart Tom Brady est nommé le joueur le plus utile du 51e Super Bowl

SUPER BOWL. Le quart des Patriots Tom Brady a été nommé le joueur le plus utile du 51e Super Bowl, dimanche. Avec cinq triomphes, Brady est devenu le quart avec le plus de victoires au Super Bowl dans l’histoire de la NFL. Il était dans une impasse avec Joe Montana et Terry Bradshaw. Lui et l’entraîneur Bill Belichick ont aussi mené la Nouvelle-Anglettere au titre en 2002, 2004, 2005 et 2015.

(Photo Presse canadienne)

Le Californien de 39 ans a récolté 466 verges aériennes (43 en 62), avec deux passes de touché et une interception.

Les passes payantes ont été de cinq verges à James White et de six verges à Danny Amendola.

Lors des montées qui ont nivelé le score et fait un vainqueur, Brady a cumulé 150 verges en complétant 12 passes sur 16.

Un des attrapés qui a mené les Patriots au trophée est celui époustouflant de Julian Edelman – étouffé par trois rivaux dont Robert Alford, qui est passé près d’intercepter le ballon, il est parvenu à maîtriser l’objet tout juste avant le contact au sol, démontrant de grandes qualités d’athlète.

En 2008, un catch rocambolesque de David Tyree avait aidé les Giants de New York à remporter le Super Bowl aux dépens des Patriots.

«Nous avons fait les frais de quelques attrapés de ce genre-là, a dit Brady. (Celui d’Edelman), c’est l’un des plus beaux qu’il m’a été donné de voir. Je ne sais pas comment il a réussi.»

Les Patriots remportent le Super Bowl en prolongation, 34-28 devant les Falcons

James White a réussi une percée de deux verges en prolongation et les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont complété une remontée spectaculaire, battant les Falcons d’Atlanta 34-28 lors du 51e Super Bowl, dimanche.

«C’est notre triomphe le plus savoureux, sans équivoque», a proclamé le propriétaire Robert Kraft, après que le commissaire Roger Goodell lui ait remis le trophée Vince Lombardi.

Lors du jeu précédent, De’Vondre Campbell a été puni pour obstruction contre Martellus Bennett, ce qui amenait les Patriots à la porte des buts.

La poussée gagnante a aussi inclus des catches de Danny Amendola, Chris Hogan et Julian Edelman, après que les Pats aient remporté le tirage au sort de la prolongation.

Les Patriots méritaient leur cinquième Super Bowl de l’ère Tom Brady – Bill Belichick, après les titres obtenus en 2002, 2004, 2005 et 2015.

Brady est devenu le quart avec le plus de victoires au Super Bowl dans l’histoire de la NFL. Il était dans une impasse avec Joe Montana et Terry Bradshaw.

Brady a récolté 466 verges aériennes (43 en 62), avec deux passes de touché et une interception.

«Nous avons suivi son exemple, a dit White. Il a été notre source de motivation du début à la fin, même quand l’écart était grand. Sa détermination nous a guidés vers la victoire, encore une fois.»

Les Patriots ont comblé un retard de 25 points, inscrivant 31 points sans réplique. En incluant la saison régulière, il s’agissait de leur 10e gain d’affilée.

«Nous avons tous travaillé ensemble pour remonter la pente, a dit Brady. Nous n’avons jamais vu le match comme une cause perdue. C’était un dur combat. Ils ont un excellent club et je leur donne beaucoup de crédit.

«Nous avons tout simplement réussi quelques jeux de plus qu’eux, a t-il poursuivi. Une fois que nous avons pris notre élan en deuxième demie, c’était difficile de nous ralentir.»

Le match a été présenté devant 70 807 personnes au NRG Stadium, le domicile des Texans.

Matt Ryan et les Falcons avaient pris les devants 21-3 à la demie. La ville d’Atlanta aspirait à un deuxième grand championnat sportif après le triomphe des Braves, en 1995, mais il fallait tenir compter des ressources des Patriots.

White a totalisé 110 verges de réceptions, en 14 attrapés. Son touché gagnant était sa troisième présence en zone des buts: il a saisi une courte passe au troisième quart et lors du quatrième, son incursion d’une verge a créé l’impasse 28-28, avec 57 secondes à disputer.

Edelman a fourni 87 verges, neuf de plus qu’Amendola. En défense, Trey Flowers s’est distingué avec deux sacs et demi.

Ryan a complété 17 passes sur 23 pour 284 verges, avec deux passes de touché. Julio Jones a saisi quatre passes pour 87 verges, tandis que Devonta Freeman a ajouté 75 verges en 11 courses.

Leurs griffes acérées au départ, les Falcons se sont emparées d’une avance de 21-3 en première demie avec un touché au sol, un par la voie des airs et un coup de théâtre.

L’attaque la plus prolifique de la NFL a été fidèle à sa réputation au deuxième quart, faisant fi de la défense des Patriots, qu’on apparentait à une muraille.

Après du jeu inspiré de leur défense pour museler les Pats en tout début de match, les Falcons ont laissé filer une belle occasion à leur première montée. Une percée de Freeman a grugé 37 verges mais quelques jeux plus tard, Flowers a réussi un sac aux dépens de Ryan, sur un troisième essai et quatre. Atlanta a perdu 12 verges sur le jeu, avec comme résultat un botté de dégagement.

Brady a multiplié les connexions à la deuxième poussée des siens, mais il a aussi été victime de sacs de Courtney Upshaw et Grady Jarrett. Ce dernier a rabattu Brady au sol deux fois de plus au dernier quart.

Le premier revirement du match est survenu au début du deuxième quart, en faveur des Falcons. Deion Jones a fait perdre le ballon à LeGarrette Blount et Robert Alford l’a repris, à la ligne de 29 d’Atlanta.

Le clan de la Georgie a capitalisé cette fois-là. Jones a d’abord réussi des catches de 19 et 23 verges. Freeman a ajouté 15 et neuf verges au sol, puis il a ponctué le tout avec une course de touché de cinq verges. Les Falcons prenaient ainsi les devants 7-0, avec 12:15 à disputer au deuxième quart.

Les Falcons ont doublé leur avance en moins de cinq minutes. Après un autre dégagement des Patriots, Ryan a rejoint Taylor Gabriel sur 24 verges et Jones sur 18 verges, pavant la voie à une passe de touché de 19 verges à Austin Hooper. 14-0 Atlanta.

Les Patriots se sont approchés de la ligne de 20 adverse en fin de première demie (en partie suite à trois punitions aux Falcons), mais Robert Alford a saisi une passe à l’intention d’Amendola et l’a ramenée sur 82 verges, jusqu’en zone des buts. Après le converti, les Falcons étaient solidement aux commandes, 21-0.

En 34 matches éliminatoires, c’était la première fois que Brady commettait une interception où le joueur adverse file jusqu’en zone payante.

Dans la première demi-heure de jeu, les Patriots ont dû se contenter d’un placement de 41 verges de Stephen Gostkowski, deux secondes avant la pause de la mi-temps.

Les Falcons sont revenus à la charge au troisième quart. Gabriel a saisi une passe de 35 passes, après un jeu de jambes qui a complètement déjoué Malcolm Butler. Quelques jeux plus tard, Tevin Coleman a capté une passe de touché de six verges pour amener le coussin des Falcons à 28-9.

La Nouvelle-Angleterre a été tenace pour ajouter des points au tableau en fin de troisième quart (un quatrième essai réussi et une course de 13 verges de Brady, notamment). La poussée s’est conclue avec une courte passe de touché à White mais Gostkowki a raté le converti et la poussée a égréné 6:25, résultat de 13 jeux.

Gostkowski a inscrit un placement de 33 verges en début de quatrième quart, puis les Patriots ont continué de rattraper du terrain.

Dont’a Hightower a fait perdre le ballon à Ryan avec huit minutes à écouler, en zone des Falcons. Dwight Freeney a répondu avec un sac mais Brady a quand même rejoint Amendola sur six verges pour un touché, suivi d’un converti de deux points de White. Le score devenait alors très corsé: 28-20 Falcons, avec 5:56 au cadran. White allait refaire des siennes pour prolonger le suspense, avant d’être l’artisan du jeu vainqueur.

La Presse canadienne

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