Soutenez

Olivier Goulet-Veilleux tente sa chance chez les pros

FOOTBALL. Olivier Goulet-Veilleux, secondeur originaire de Sainte-Foy évoluant depuis quatre saisons pour le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, participera au camp d’évaluation régional de Montréal de la Ligue canadienne de football (LCF) le 25 mars prochain.

Il y tentera d’impressionner suffisamment les recruteurs, les entraîneurs et les directeurs généraux de la Ligue canadienne de football, dans le but d’obtenir un laissez-passer pour le camp d’évaluation national du circuit, qui, lui, aura lieu du 27 au 29 mars, et d’éventuellement être sélectionné par l’une des neuf équipes de la LCF lors du repêchage 2015, prévu pour mai.

Un défi stimulant pour le jeune homme de 24 ans qui croit en ses chances d’être approché par une équipe. «C’est une expérience super enrichissante et super excitante parce que je me rapproche de plus en plus des ligues professionnelles. Si je fais le saut dans une des équipes de la LCF, ce sera sans contredit l’expérience de ma vie. C’est tellement un grand honneur de se dire que quelqu’un nous fait confiance comme cela et croit en nous», confit-il.

Il ajoute que pour y arriver, il doit travailler dur parce qu’en aucun cas sa place n’est assurée. «Je crois que j’ai des bonnes chances d’être approché. L’an passé, il y a dix secondeurs qui ont été repêchés et je me classerais environ 7e, donc j’y crois, mais il faut que je travaille beaucoup», soutient Olivier Goulet-Veilleux.

L’entrainement mental et physique sont les clés de la réussite selon lui. «Le camp d’évaluation c’est comme un examen auquel tu connais déjà les questions. Tout le monde a le même temps pour s’y préparer donc, il ne faut seulement pas ménager les efforts.»

Toutefois, le secondeur du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke mentionne qu’il reste stressant pour un athlète d’être soumis à de tels tests parce qu’il n’y est pas habitué.

«Les tests physiques du camp d’évaluation restent quelque chose de stressant parce que l’on se demande toujours si on va être prêt à 100% et si ce que l’on a à offrir est ce qui est recherché. Je travaille fort à l’entrainement, c’est tout ce que je peux contrôler», raconte-t-il.

Heureusement, le jeune homme a toute une équipe derrière lui. «Je crois que l’important c’est de savoir bien s’entourer, j’ai fait appel à un professionnel de l’entrainement, Samuel Plouffe, afin qu’on me construise un plan d’entrainement spécifique pour le camp d’évaluation. Je peux aussi compter sur l’appui inconditionnel de deux anciens du Vert & Or, Kevin Régimbald qui évolue maintenant avec les Roughriders de la Saskatchewan et Nicolas Boulay avec les Alouettes de Montréal. Les gars ont passé par le même processus que moi et ils sont en mesure de me donner des conseils précieux pour ma préparation.»

Études et sport

Bien que le football occupe depuis quelques années une place très importante dans la vie d’Olivier Goulet-Veilleux, il considère que les études sont un aspect à ne pas négliger dans la carrière d’un sportif.

«Si je suis en mesure de jouer toujours à l’âge de 35 ans, c’est super. Cependant, je suis conscient que le football est un sport où la carrière finit très tôt. Il faut donc avoir un plan d’après-carrière», estime-t-il.

Récemment promu bachelier en pharmacologie, le jeune homme de 24 ans poursuit son parcours universitaire en complétant un deuxième baccalauréat en marketing. S’il n’est pas repêché pas une équipe de la LCF, c’est donc une cinquième et dernière année au sein du Vert & Or qui l’attend.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.