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Mathieu Robitaille a les yeux sur l’avenir

Mathieu Robitaille a toujours connu beaucoup de succès partout où il a évolué. Que ce soit avec les Centaures de la Courvilloise au secondaire ou avec les Titans de Limoilou au niveau collégial. Il a toujours vu beaucoup de terrain et était utilisé à toutes les sauces. 

Mathieu Robitaille (à gauche) en compagnie de son ancien entraîneur-chef au niveau secondaire Yanick Normandin.

Photo TC Media – Jean Carrier

La meilleure personne pour nous parler du receveur est son entraîneur-chef Yannick Normandin qui l’a eu sous ses ordres pendant cinq ans au secondaire. «Mathieu faisait tout bien sur le terrain et il excellait aussi à l’école. C’est un joueur marquant de l’histoire de notre programme.» Le responsable du programme de football ne tarie pas d’éloges envers son ancien poulain. «Mathieu est encore impliqué dans notre programme et il revient nous donner un coup de main pour coacher pendant la saison morte. Son implication est sensationnelle et il est un modèle de réussite pour nos jeunes. Mon seul reproche est qu’il a été allergique à la salle d’entraînement pendant un certain temps pendant son séjour dans nos murs.»

L’étudiant en administration sourit à cette boutade. «Je jouais au hockey et c’est en secondaire 5 que je me suis concentré sur le football. C’est à ce moment que j’ai compris l’importance de l’entraînement hors terrain. Je suis toujours très attaché au programme des Centaures. J’ai tellement eu de plaisir ici.» Cet esprit de famille a toujours été un attrait dans ses raisons pour jouer au football. «J’ai également des bons souvenirs de mon séjour avec les Titans, c’est une famille et je suis très choyé de n’avoir jamais regretté mon choix de cégep.»

«Mon seul reproche est qu’il a été allergique à la salle d’entraînement pendant un certain temps pendant son séjour dans nos murs», a blagué coach Normandin sur Robitaille.

Photo TC Media – Jean Carrier

Adversité

Robitaille opte pour le Rouge et Or à la fin de son parcours collégial. Pour la première fois de sa vie, il ne voit pas beaucoup de temps de jeu. Il a été habillé pour deux rencontres de saison régulière en plus d’un match présaison. Une situation plutôt normale pour un joueur recrue à Laval. Certains joueurs ne réagissent pas bien dans ce genre de situation, mais on peut dire que Mathieu essaie de se servir de cette leçon de vie. «Depuis notre élimination, la seule chose à laquelle je pense est notre camp de football à Orlando. J’ai tellement hâte de retrouver le terrain. En attendant, tout ce que je peux faire, c’est tout donner dans les entraînements hors terrain pour impressionner les entraîneurs.»

La culture de la victoire

Après sa première campagne universitaire, Robitaille est en mesure de réaliser pourquoi l’Université Laval a autant de succès comme programme universitaire. «Tout est fait en fonction du succès de l’équipe, ça part avec le leadership de nos vétérans qui transmettent cette mentalité aux plus jeunes. C’est quelque chose que j’affectionne au football parce que tous les joueurs ont des objectifs individuels, mais ces objectifs ne peuvent pas s’opposer avec le but commun qui est de gagner. »

C’est avec cette mentalité que l’athlète beauportois tentera de faire du bruit à sa deuxième saison universitaire. 

Mathieu Robitaille (à gauche) en compagnie de son ancien entraîneur-chef au niveau secondaire Yanick Normandin.

Photo TC Media – Jean Carrier

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