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L’entraînement a changé la vie de Sammie Dubeau

COURSE. À 24 ans, Sammie Dubeau aime relever les défis. En 18 mois, la jeune femme, originaire de Neufchâtel, est parvenue à intégrer le sport à son rythme de vie, ce qui l’a amenée à repousser ses limites en réalisant plusieurs demi-ironmen ces derniers mois.

(Photo Métro Média – Alain Couillard)

«J’ai débuté la natation en janvier 2017 et acheté mon premier vélo en avril. Il y a un an et demi, j’étais incapable de nager le crawl. J’ai passé au travers d’une année sportive de fou l’an dernier», concède-t-elle en riant. Déterminée, voire obsédée lorsqu’elle prend une décision, Sammie Dubeau se souvient de sa première course l’an dernier. «C’était le 24 juin à Mont-Tremblant. J’ai réalisé 750 mètres de natation, 20 kilomètres de vélo et une course de cinq kilomètres.» Elle répétait ce même parcours le 15 juillet à Magog.

Avec un horaire de travail demandant beaucoup d’heures par semaine, l’athlète indique que sa préparation pour un demi-ironman et éventuellement un full ironman a débuté en septembre 2017. «Mon entraînement commence tôt le matin. Les mardis et jeudis, je fais du vélo à 5h30, les mercredis et vendredis c’est la natation à 6 heures et je cours dans mes temps libres. Cela représente une quinzaine d’heures par semaine.»

Sammie Dubeau avoue que ce choix d’atteindre l’ironman lui a permis de démontrer qu’elle pouvait tenir longtemps une discipline. «Je n’étais pas matinale auparavant et je voulais me prouver que j’étais capable de dépasser mes limites. On m’aurait parlé d’ironman il y a deux ans et j’aurais répondu que je ne serais jamais en mesure d’en faire un. Je crois que tout le monde peut y arriver, mais il faut être constant.»

Sammie Dubeau est très heureuse de son résultat à Toronto puisqu’elle a parcouru les 42,2 km du marathon avec un temps de 3 heures et 47 minutes.

(Photo gracieuseté)

L’ironman n’a pas d’âge

Aussi curieux que cela puisse paraître, ce ne sont pas nécessairement les plus jeunes qui s’inscrivent à des divers ironmen durant la saison. «Dans ma catégorie d’âge, nous étions 14 participants et dans celui des 30-50 ans ils étaient près de 300 personnes. Je dis parfois à mes amis que je m’entraîne avec des gens de 40, 50 et même 60 ans.»

La vie sociale est différente, concède-t-elle. «C’est possible d’aller prendre un verre ou d’avoir des activités avec des amis, mais se lever tôt nécessite aussi de se coucher tôt.»

Depuis sa première expérience en juin 2017, elle a réalisé sept triathlons, dont un, à Miami. «J’allais rejoindre la gang avec qui je m’entraînais à New York.» Elle a effectué son premier demi-ironman le 24 juin dernier à Mont-Tremblant en complétant 1,9 kilomètre de natation, 90 kilomètres de vélo et 21,1 kilomètres de course. Elle a récemment participé à un cinq kilomètres à la Classique du parc Lafontaine le 14 octobre et au Marathon de Toronto le 20 octobre où elle est arrivée 18e dans son groupe d’âge.

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