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La longue route de Philippe Berthiaume

Depuis quelques années, le voltigeur Philippe Berthiaume passe l’année scolaire aux États-Unis. L’été, le natif du Lac-Saint-Charles revient chez lui pour défendre les couleurs des Alouettes de Charlesbourg.

Ignoré au repêchage de la MLB, Philippe Berthiaume sait ce qu’il doit améliorer.

Photo TC Media – Charles Lalande

Tout d’abord, pendant deux saisons, il s’est expatrié en Oklahoma, au Seminole State College, où il a œuvré avec le club de baseball des Trojans en première division de la National Junior College Athletic Association (NJCAA).

Ancien joueur du programme, Patrick Scalabrini, aujourd’hui gérant des Capitales de Québec, avait référé Berthiaume à Lloyd Simmons, qui avait dirigé Scalabrini à la fin des années 1990.

«Lloyd Simmons est excellent, mais il est très dur mentalement et physiquement. Grâce à lui, j’ai grandi en tant que personne et en tant que joueur. J’ai vécu de belles années», a dit le jeune homme de 22 ans.

«Je l’ai dirigé quelques années au sport-études et il a toujours été l’un de nos préférés, a admis Scalabrini au sujet de Berthiaume. Il a un talent indéniable, il travaille fort et il est respectueux. Ses frères ont bien pris soin de lui après le décès de son père.»

Arlington, Texas

À l’été 2016, il a décroché une importante bourse d’études avec les Mavericks de l’Université du Texas à Arlington. Un endroit où on lui a offert un poste de partant dès sa première saison dans les rangs universitaires américains.

L’étudiant en économie avait comme objectif d’attirer l’attention des équipes de baseball majeur professionnel (MLB) à l’occasion du dernier repêchage. Malheureusement, il n’a pas trouvé preneur au cours des 50 rondes.

«Je n’ai pas eu une belle saison l’an dernier. Ma préparation n’était pas bonne. J’ai passé trop de temps dans le gymnase. Je travaillais fort, mais pas dans le bon sens. Maintenant, je m’entraîne de façon plus athlétique, et ça va être payant», promet-il.

Un message pour Scalabrini

Après son stage universitaire, Berthiaume caresse le rêve de percer chez les professionnels. S’il n’y parvient pas, il étudiera en droit à l’Université Laval.

Aurait-il envie d’évoluer sous les ordres de Scalabrini avec les Capitales? «Oui, bien sûr. J’accepterais avec plaisir si Pat le veut bien. Le baseball indépendant est un très bon niveau, trop souvent sous-estimé.»

Mis au courant de l’intérêt du voltigeur de s’aligner un jour à sa formation, Scalabrini ne ferme pas la porte : «Phil a encore un bout de chemin à faire. Pour évoluer dans notre ligue, il faut dominer dans les rangs collégiaux. Il a les aptitudes pour le faire. Nous allons le laisser se développer.»

TC Media

Berthiaume, photographié en 2015, alors que l’équipe s’appelait les Castors

Photo gracieuseté – Kevin J. Raftery, photographe LBJEQ

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