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Michel Gareau: pionnier du tir sur cible à cheval au Québec

Alors que Michel Gareau feuilletait le «Horse & Rider magazine», il est tombé par hasard sur un article d’une championne de l’Ohio de tir sur cible à cheval, Stacy Westfall, décrivant ce sport largement répandu aux États-Unis: le «mounted shooting». C’était il y a trois ans. Aujourd’hui, le résident de Val-Bélair s’apprête à tenir une première clinique dans le cadre des activités de la jeune Association des tireurs montés du Québec.

Cette discipline équestre consiste à effectuer un parcours à cheval le plus rapidement possible. Cependant, en plus de guider la monture, le cowboy doit faire éclater dix ballons soufflés à l’aide de deux revolvers munis de cartouches à blanc spécialement conçues pour ce sport.

Michel Gareau est passionné d’équitation. Depuis une quinzaine d’années, il possède des chevaux et suit des cours de «reining» avec son entraîneure Hélène Laverdière, l’une des propriétaires de la Ferme familiale Torima. Le cavalier s’est lancé dans le tir sur cible à cheval pour le défi que la discipline implique. «L’arme amène un degré de difficulté supplémentaire. Il faut que tu sois capable de synchroniser plusieurs actions à la fois et ça exige de la précision», mentionne M. Gareau tout en faisant valoir qu’il n’est pas nécessairement un gars de sport extrême. L’idée de faire partie des pionniers au Québec le séduit également.

«Ça prend un cheval mature et calme. You essé est une bonne bête», explique le Bélarois au sujet de sa monture. Plusieurs étapes doivent être suivies avant de se lancer dans cette discipline avec son cheval. La monture ne doit pas être effrayée par les coups de feu. «Ce n’est pas plus compliqué que de le désensibiliser à passer à côté des voitures, décrit Michel Gareau. Ça prend simplement de la patience.»

En plus de la technique, le cavalier doit détenir plusieurs permis légaux afin de posséder et d’utiliser les armes de compétition. Habituellement, une tenue d’époque est exigée pour le cavalier. L’Association des tireurs montés du Québec existe depuis 2006. Présentement, une dizaine de personnes en sont membres. En raison du nombre restreint d’adeptes, les cavaliers participent principalement à des démonstrations plutôt qu’à des épreuves.

Le Festival western de Saint-Tite a invité l’organisation à présenter son sport en 2012. Encore cette année, les membres se promèneront à travers la province afin de faire connaître le tir sur cible à cheval. Saint-Tite est à nouveau à l’horaire. «En même temps, on veut faire réaliser aux gens qu’il y a moyen de manipuler des armes de façon sécuritaire et que les armes à feu n’ont pas nécessairement à être associées à la violence», note Michel Gareau.

Une clinique aura lieu le 2 juin de 9h à 16h à la Ferme Torima (Centre de performance équestre Hélène Laverdière) à Saint-Émile. L’activité vise à faire découvrir cette discipline peu connue au Québec. Les participants auront droit à une introduction au «Cowboy Mounted Shooting». Les organisateurs enseigneront les règlements ainsi que les notions de sécurité, présenteront l’équipement et les revolvers. Une première approche afin de désensibiliser les chevaux aux coups de feu à l’aide d’armes de simulation et de pétards est au programme.

Pour en savoir plus au sujet de la clinique, vous pouvez consulter le site Internet de l’Association des tireurs montés du Québec http://qmsa.webnode.com/ ou le site du Centre de performance équestre Hélène Laverdière (Ferme Torima): http://www.helenelaverdiere.ca/news/cowboy-mounted-shooting/

Par téléphone: Sonya Robitaille (418) 833-5979 ou Michel Gareau (418) 842-3435

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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