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Patrick Roy réfléchit toujours à son avenir

L’entraîneur-chef et directeur-gérant des Remparts de Québec, Patrick Roy n’a toujours pas terminé sa réflexion quant à son avenir à la barre de l’équipe.

À l’occasion du bilan de fin de saison de l’organisation, il a indiqué qu’il avait trouvé les deux dernières années particulièrement difficiles. Il ressent ainsi le besoin de prendre «un pas de recul» pour «se vider la tête». «Ça a été difficile à gérer au niveau de la COVID-19. Encore récemment, on avait huit ou neuf joueurs qui étaient aux prises avec l’influenza! On a été arrêté tout le mois de janvier à se demander si on allait recommencer, et comment on allait le faire», a mentionné Roy.

Bien qu’il soit convaincu que «l’avenir est définitivement prometteur», notamment grâce au retour l’an prochain de 15 ou 16 joueurs de l’édition 2021-2022 de l’équipe, il souhaite s’assurer de toujours avoir la passion pour ne pas nuire à la formation. «Tu rentres ici à 6 h 30 le matin, tu sors à 15 h 30 ou 16 h. Tu embarques dans l’autobus, tu fais 25 000 km. Je suis rendu à 56 ans, je suis à Cape Breton pendant que mes chums sont en train de jouer au golf en Floride. Tu te dis « Cr*ss, je fais quoi icitte! »»

Parmi les scénarios qui sont étudiés par Roy et Jacques Tanguay, le président des Remparts, il y en a un dans lequel Patrick Roy resterait dans l’organisation comme directeur-gérant, mais ne serait plus entraîneur-chef.

Un «goût amer»

En écoutant Patrick Roy parler, on sent très bien que la défaite dans le cinquième match de la demi-finale face aux Cataractes a laissé un goût amer dans l’organisation des diables rouges. Après la rencontre, l’entraîneur avait dénoncé que les officiels aient eu «le sifflet dans leurs poches tout le match», mais qu’ils aient appelé une punition à Vsevolod Komarov avec une minute et des poussières à jouer en 3e période. Cette punition a permis aux Cataractes de briser l’égalité qui persistait.

«Lorsqu’il arrive un moment comme le dernier match où tu sens une forme d’injustice, tu te dis qu’il faut que tu prennes un moment de recul. Les gens qui me connaissent s’attendaient à ce que je sois explosif après le match. Peut-être que c’est de la maturité ou des bons conseils. Je ne suis pas habitué de garder les choses en dedans de moi. Est-ce que les choses vont changer l’an prochain par rapport à l’arbitrage? Possiblement que non», a-t-il mentionné.

«Je ne me souviens pas d’avoir été aussi émotif après une défaite. Je pense qu’en vieillissant on accepte moins l’incompétence et l’injustice», a-t-il aussi ajouté en avouant qu’il «revoyait le match dans sa tête» lorsqu’il se couche le soir.

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