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La constance en point de mire pour Laval

L’entraîneur-chef du Rouge et Or est persuadé que son équipe peut faire preuve d’une plus grande régularité et que cette dernière s’améliorera au fil des rencontres. Photo: Métro Média -Vincent Desbiens

FOOTBALL. L’entraîneur-chef du Rouge et Or de l’Université Laval, Glen Constantin veut voir son équipe faire preuve de davantage de constance au cours du deuxième match de la saison contre les Stingers de l’Université Concordia, le 4 septembre.

«Nous avons montré de très belles choses sur le plan offensif, mais ça s’est fait par intermittence, affirme-t-il. Nous avons joué de manière brouillonne par moment, mais pour un premier match en autant de jours, il fallait s’y attendre un peu.»

Constantin compte s’appuyer sur son unité offensive pour contrôler le tempo des rencontres et permettre à la défensive de prendre de l’expérience sans avoir à sauver les meubles toutes les semaines.

Après avoir quelque peu navigué à l’aveugle la semaine dernière, en raison de l’absence de vidéos de match à étudier pour se préparer à la rencontre, l’équipe de la Capitale-Nationale devra faire face à cette même problématique au cours du weekend.

«Je dirais même que ce sera encore plus compliqué, parce qu’eux auront eu l’occasion d’étudier ce qu’on fait, mais ce ne sera pas notre cas. C’est un couteau à deux tranchants par contre, parce que nous avons eu l’occasion de jouer un match alors qu’eux, non», fait valoir l’entraîneur d’expérience.

Il a également observé une augmentation du niveau d’intensité à l’entraînement au cours de la dernière semaine, ce qui n’est pas pour déplaire au groupe d’entraîneurs.

Erreurs de jeunesse

Bien que l’unité défensive lavalloise n’ait accordé que 11 points aux Redbirds de l’Université McGill, la tertiaire ne s’est pas montrée extrêmement rassurante face à un adversaire nettement plus expérimenté. Elle a en effet accordé plus de 300 verges par la passe au quart-arrière Dimitrios Sinodinos et son groupe de receveurs.

Cela n’inquiète toutefois pas particulièrement le grand manitou du Rouge et Or, qui s’attendait à voir la défensive aérienne faire preuve d’inconstance en début de campagne.

«C’est tout à fait normal, on sait que ça prend du temps pour une tertiaire d’apprendre à jouer avec cohésion. On a également vu quelques erreurs de jeunesse au cours du premier match, ce qui va se produire de moins en moins alors que les jeunes joueurs prendront de l’expérience», explique l’entraîneur-chef, qui soutient également que ce secteur défensif dispose de joueurs talentueux aux qualités athlétiques impressionnantes.

Performance remarquable

En conférence de presse, Glen Constantin a pris le temps de souligner la performance du secondeur intérieur Alec Poirier, qu’il a trouvé particulièrement impressionnant contre les Redbirds.

«Il a connu un très bon match, probablement l’un des meilleurs que j’ai vus pour un joueur de sa position au cours des dernières années et au nombre de bons joueurs qui sont passés par ici, ça en dit beaucoup», raconte la tête dirigeante du réputé programme.

Le principal intéressé ne s’est toutefois pas laissé griser par cette comparaison flatteuse avec les grands de l’histoire du Rouge et Or comme Frédéric Plesius, qui a remporté deux fois le titre de joueur défensif par excellence du Réseau du sport étudiant du Québec (en 2010 et en 2012) et celui de meilleur joueur défensif du football universitaire canadien, en 2012.

«C’est certain que c’est incroyablement flatteur, mais je crois que j’aurais pu faire encore mieux», confie Alec Poirier, avec modestie. Il préfère louer le travail de ses coéquipiers plutôt que de se concentrer sur sa performance individuelle.

«Puisque je suis un vétéran, je me mets un peu plus de pression cette année pour être un bon guide pour les jeunes, pour les aider à s’ajuster au rythme du football à trois essais», lance le secondeur de troisième année.

Un retour qui fait du bien

Pour sa part, le porteur de ballon Luca Perrier a connu une très bonne rencontre contre McGill, lui qui a récolté 105 verges au sol, en plus d’inscrire un touché. Il a été l’auteur du moment fort du match, avec une portée de 72 verges qui s’est conclue dans la zone des buts au troisième quart.

Le match était d’autant plus important pour le demi offensif de troisième année, puisqu’il célébrait son retour après avoir pris la décision de mettre sa carrière de sportif en veilleuse il y a deux ans.

«C’est incroyable de revenir au jeu avec une bonne performance, mais je suis surtout fier de mes coéquipiers qui ont fait du très bon travail, notamment sur mon touché», se souvient Perrier, avant d’ajouter que le groupe de porteurs de ballon est doté d’une grande profondeur et que, chaque semaine, l’un des joueurs pourrait sortir du lot.

Des difficultés académiques l’ont poussé à mettre un frein à sa carrière, après sa première année universitaire. «J’avais besoin d’une pause, je devais travailler sur moi-même et je crois que la pandémie m’a été très bénéfique sur cet aspect, ça m’a fait réaliser que de jouer au football est un privilège et que je veux en profiter aussi longtemps que possible», conclut-il.

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