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Changement de garde pour le Laser: Simon Bégin quitte après 33 saisons

Simon Bégin aura entraîné pendant 33 saisons en récoltant 10 championnats et un prestigieux Bol d’Or. Photo gracieuseté – Claudine Pronovost Photo:

ÉDUCATION. Le visage du programme de football du Laser de l’école des Sentiers à Charlesbourg ne sera plus jamais le même au retour de la crise sanitaire. Simon Bégin a décidé de passer le flambeau comme responsable du football. Il a passé les 33 dernières saisons à arpenter les lignes de côté comme entraîneur de la formation.    

Celui qui était connu sous le nom de coach B avoue qu’il s’est lui-même autoproclamé responsable du football puisque la direction de l’école lui disait simplement de continuer à faire ce qu’il faisait. Photo gracieuseté – Claudine Pronovost

«Ça faisait longtemps que j’avais ça en tête. La pandémie n’a certainement pas aidé, mais je pense que c’est le temps de tourner la page. J’en ai fait assez et je pense que je mérite de me reposer», mentionne l’homme de 54 ans.

Une décision qui a été facilitée par la continuité du programme de football qui repose sur de bonnes fondations selon le nouveau retraité. «Le poste de responsable de football sera comblé par Jean-François Côté et Simon Maranda. J’ai une confiance énorme en ces deux individus. Ils sont compétents et dévoués. Les deux travaillent dans l’école et il sera facile pour eux de se diviser la tâche. Guillaume Boulay deviendra le nouvel entraîneur-chef juvénile.»

De bons souvenirs

Il est difficile, pour celui qui souhaite maintenant travailler paisiblement sur son chalet en Beauce, d’établir un palmarès précis de ses souvenirs à la barre du Laser.

«Les années 1990 sont un incontournable. Nous avons eu beaucoup de succès. Je pense à l’année du Bol d’Or en 1993. Nous étions la meilleure formation de la province à ce moment, car nous avons évolué dans la catégorie la plus relevée. L’année 2001 est très spéciale également, car nos trois équipes sont devenues championnes. Je vais toujours me souvenir des années où nous avons terminé avec une fiche moins bonne en saison régulière pour bien performer en séries éliminatoires. J’ai toujours adoré avoir le rôle du négligé. Une victoire en séries face à la puissante machine de Benoît-Vachon me vient en tête.»

Un meneur d’hommes

Au-delà des victoires importantes de son programme, Simon Bégin va surtout retenir les petites victoires au quotidien de son travail pendant 33 saisons.

«C’est certain que c’est gratifiant de voir le terrain synthétique de l’école qui n’a rien à voir avec le terrain naturel de l’époque et de l’ambiance que nous avons créé lors des parties du vendredi soir. Cependant, ce n’est pas ce que je vais retenir le plus. Ce sont beaucoup plus les petites victoires comme changer la trajectoire d’un étudiant à l’aide du football. Nous n’avons aucune idée de l’impact qu’on peut avoir sur les adolescents comme entraîneur. Depuis mon annonce, j’ai reçu beaucoup de témoignages d’anciens qui m’ont dit que j’avais eu de l’influence dans leur cheminement. C’est parfois une parole banale qui peut changer positivement le développement d’une personne», précise celui qui a eu un impact majeur sur le football à Charlesbourg pendant plus de trois décennies.

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