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Le flag football s’amène à Québec

Les responsables de l’Association de flag football de l’Université Laval veulent faire connaitre ce sport dans la région de la Capitale-Nationale. /Photo gracieuseté – Anouk Grenier-Gagnon Photo:

NOUVEAUTÉ. Le travail acharné de trois étudiantes visant à implanter le flag football à l’Université Laval a fini par payer. La nouvelle formation sportive, représentée par une association étudiante plutôt que par l’étendard du Rouge et Or, sera la première équipe scolaire post-secondaire de ce sport dans la région de Québec.

Initié par l’entraineur de l’équipe canadienne de flag football, Alexandre Desjardins, le projet visant à instaurer une ligue de ce sport dans le réseau universitaire québécois regroupe aujourd’hui huit établissements. À l’Université Laval, ce sont Anouk Grenier-Gagnon, Marilou Béland et Roxane Côté qui ont été chargées de la mise en place de l’équipe. «On trouvait ça important de partir une équipe à Québec, puisque ce n’est pas un sport qui y est très présent et qu’il gagne vraiment à se faire connaitre», raconte Béland. Elle ajoute également que l’association a comme plan d’aider à populariser le sport dans la région.

«Jusqu’à maintenant, il y a environ 80 personnes de l’Université Laval qui ont signifié leur intérêt pour jouer dès la session prochaine.» -Anouk Grenier-Gagnon

Il est cependant important de préciser que, bien que l’équipe portera les couleurs et l’emblème de l’Université Laval, il faudra encore beaucoup de patience avant de voir une formation officielle du Rouge et Or pratiquer le flag football. «Lorsqu’on a été contacté à ce sujet, ce n’était vraiment pas dans les plans et ce ne l’est toujours pas encore», explique le directeur adjoint au programme d’excellence du Rouge et Or, Jean-Noel Corriveau. «Ce n’est pas qu’on n’aime pas le flag football, mais il faut comprendre qu’on reçoit chaque année des demandes pour démarrer un nouveau sport et qu’on n’a présentement pas les ressources pour ça», complète-t-il.

Une discipline populaire

Bien que le flag football passe généralement sous le radar dans la Capitale-Nationale, il est déjà bien implanté dans le réseau scolaire de Montréal et des régions entourant la métropole. En 2019, selon le site web du RSEQ, on comptait au Québec 30 équipes collégiales et plus de 70 programmes du secondaire, pour un total de plus de 6 900 athlètes. Cependant, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) ne réglemente encore aucune compétition universitaire, forçant ainsi les personnes pratiquant ce sport à poursuivre au civil. «Avec ce projet, on pense aussi aux générations plus jeunes. On veut qu’elles aient la chance de pouvoir continuer à jouer jusqu’à l’université», explique Côté.

Selon les trois étudiantes de l’Université Laval, c’est finalement la lenteur du RSEQ à démarrer une ligue universitaire qui a poussé les instigateurs du projet à prendre le taureau par les cornes pour former une ligue entièrement composée d’associations étudiantes et de clubs affiliés à des universités. Cette façon de faire évitera donc de devoir être sanctionné par le RSEQ. Les équipes espèrent pouvoir démarrer leurs activités dès l’automne prochain afin de disputer une première saison, mais cela dépendra de l’état de la COVID-19 dans la province.

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