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Le PEPS a 50 ans: la longue histoire d’amour entre Québec et le PEPS

La bannière officielle du 50e anniversaire du PEPS. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

ÉVÈNEMENT. Au moment de son ouverture le 9 septembre 1970, le PEPS était le plus grand centre sportif de tout l’Est canadien et son statut n’a jamais changé jusqu’à nos jours. Il a accueilli des compétitions olympiques, la venue du Pape Jean-Paul II, des championnats du monde, les joueurs de l’Armée rouge avec Rendez-Vous 87, mère Thérèsa, du tennis de classe mondiale, les Nordiques et même les champions de la NBA avec les Raptors de Toronto l’an dernier. Malgré tous ces évènements d’envergure, le rayonnement que donne le PEPS à la scène sportive québécoise n’est qu’un des attraits de cet infrastructure selon la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.

Sophie D’Amours mentionne aux médias qu’elle croit que le retour du sport dans les universités sera une décision collective de l’ensemble des universités. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

«Il a accueilli les plus grands et c’est un modèle bien à nous. Au PEPS, on retrouve un endroit de santé pour la population, un endroit de recherche et de science, un milieu de connaissances avec des milliers de diplômés qui ont passé dans ses murs et évidemment un milieu de pratique sportive.»

Des festivités modifiées

Évidemment, la COVID-19 a changé les plans du 50e anniversaire. «Tous les évènements peuvent être déplacés. On va suivre l’évolution de la pandémie, on veut s’assurer de la sécurité de tous. Il y aura plusieurs conférences, une collecte de sang et même un concours de dessin pour les plus jeunes. Nous avons également installé une exposition avec des bannières géantes sur la promenade Desjardins qui évoquent les quatre thèmes qui définissent le PEPS dans son entièreté: le lieu, les gens, l’excellence et le rayonnement», précise la directrice du Service des activités sportives, Julie Dionne.

Sept ambassadeurs

Afin de bien faire rayonner le PEPS et les activités entourant le 50e anniversaire, le comité organisateur a eu l’idée de sélectionner sept ambassadeurs qui ont marqué à leur façon l’histoire du PEPS. Jean-Marie De Koninck, Linda Marquis, Jean-Pierre Després, Simone Lemieux, Benoît Lamarche, Guylaine Demers et Wassim Chaouki ont tous acceptés avec humilité l’invitation du comité organisateur.

Le joueur de soccer du Rouge et Or Wassim Chaouki est le plus jeune ambassadeur alors qu’il est âgé de 22 ans. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Ce qu’ils ont dit

«Le PEPS représente mes premiers moments avec le sport, je pense que c’est le but principal de l’édifice. Je viens ici depuis l’âge de quatre ans et je dois dire que c’est tout un honneur d’être ambassadeur en compagnie d’aussi grands noms de l’histoire de l’édifice.»

-Wassim Chaouki, joueur de soccer du Rouge et Or et plus jeune ambassadeur

«Pour moi cet endroit représente des amitiés indéfectibles, le développement de ma personne et comme entraîneure également, un endroit où se dépasser et atteindre l’excellence. Pour moi, c’est le plus bel endroit du monde.»

-Linda Marquis, qui a entrainée pendant 30 ans le basketball féminin du Rouge et Or

«Pour moi, le PEPS est une boîte à souvenirs tout simplement. Je m’entraînais comme nageur dans des conditions difficiles et une fois que le PEPS est arrivé, tout a changé. C’est devenu un pôle sportif pour tout le Québec et dès son ouverture, les meilleurs entraîneurs ont commencé à venir à l’Université Laval.»

-Jean-Marie De Koninck

«Le PEPS c’est chez nous. C’est notre domicile, je m’y sens toujours bien. De mon côté, je joue encore avec mon père au tennis à tous les lundis et mes enfants qui sont adultes continuent à venir faire du sport. Pour nous, le PEPS c’est la famille.»

-Simone Lemieux et Benoit Lamarche, qui fêtent également leur 25e année de mariage alors que le couple s’est rencontré dans un gala du Rouge et Or.

Simone Lemieux et Benoit Lamarche, le couple d’ambassadeurs. (Photo Métro Média – Jean Carrier)
Jean-Marie De Kononck se souvient que l’arrivée du PEPS a demandé de l’audace aux décideurs et que ce rêve est devenu une réalité. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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