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Le Rouge et Or veut profiter de l’engouement autour du programme de basketball

Guillaume Giroux et Nathan Grant sont très enthousiastes à l’idée de commencer la saison de basketball. L’ouverture locale se fera le 16 novembre face aux Stingers de Concordia. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

BASKETBALL. Participation de la formation féminine du Rouge et Or à la finale nationale, changement d’entraîneur pour l’équipe masculine et venue des Raptors de Toronto à l’Université Laval ont contribué à créer un engouement autour du programme. À l’aube du début de la saison régulière face à McGill, les dirigeants ont hâte que la saison débute.

«J’ai fait un rêve que je jouais dans le match d’ouverture. Cela prouve que j’ai vraiment hâte que ça commence. Nous essayons d’instaurer une nouvelle culture avec les gars. Nous visons de remporter le championnat national et il faut se comporter de cette façon dans tout ce que nous faisons. Musculation, l’approche mentale, la nutrition ou le repos, il faut être solide dans tous les aspects», mentionne le nouvel entraîneur-chef des hommes, Nathan Grant.

Si la perte du centre Marc-André Fortin, pour la majeure partie de la saison en raison d’une opération à la cheville, s’avère un coup dur, le pilote refuse d’y voir une raison pour baisser les bras. «Je pense qu’il est un des meilleurs à sa position pas seulement au Québec, mais au pays. Cela va nous forcer à changer notre façon de défendre à l’intérieur, mais il y a d’autres joueurs qui vont prendre le relais. Tout ce que je peux dire, c’est que nous allons jouer un style de basketball très combatif. Les gars vont jouer avec cœur et passion avec un style excitant. Nous allons lancer plus de trois points que par le passé et nous allons jouer en défensive sur tout le terrain par moment.»

Steeve Joseph et Vladimir Thomas représentent la jeunesse et l’expérience de la troupe masculine. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Avec une formation très jeune, le joueur de cinquième année Vladimir Thomas aura un rôle important sur le terrain. «Je ne ressens pas de pression supplémentaire et je vais utiliser mon expérience pour encadrer les joueurs plus jeunes. Avec notre nouvel entraîneur, je crois que nous allons jouer plus vite et nous avons une plus grande liberté en offensive.»

La recrue Steeve Joseph aura également son mot à dire dans les succès de l’équipe. Le garde ultra-rapide avait hâte de pouvoir démontrer ce dont il est capable. «J’ai joué pour notre entraîneur dans plusieurs équipes et je sais ce qu’il désire de mon jeu. Je passe beaucoup temps dans le gymnase et les gens vont apprécier notre agressivité au jeu. Personnellement, j’ai encore des choses à améliorer en défensive.»

Même objectif pour les filles

Après être passé à une victoire de remporter le premier championnat universitaire canadien en basketball de l’institution, la troupe de Guillaume Giroux aura un visage très différent pour la prochaine saison. «Nous avons perdu de gros morceaux, mais j’ai confiance dans le groupe actuel. Nous allons jouer sensiblement le même style de basketball et nous avons des gardes rapides qui vont nous faire courir. Khaléann Caron-Goudreau reste un rouage très important avec tout ce qu’elle apporte en énergie et son jeu défensif à l’intérieur. Je ne veux pas que le programme soit bon seulement quelques années, les grands programmes sont bons tout le temps.»

Marie-Pier Champagne et Élise Roy seront deux pièces importantes du Rouge et Or. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

L’ailière de quatrième année Marie-Pier Champagne a sa petite idée sur ce qui rendra le Rouge et Or difficile à affronter pour ses adversaires pour la prochaine campagne. «Nous sommes équilibrées. Il n’y a pas une joueuse à surveiller plus qu’une autre et je crois que ça rend cette équipe dangereuse. Nous visons l’or encore cette année et j’ai deux médailles d’argent à la maison, c’est le temps de changer de couleur.»

Pour l’ancienne joueuse des Stingers de Concordia Élise Roy, qui a transféré avec le Rouge et Or en raison de ses études à la maîtrise, le retour dans la Vieille Capitale se passe bien. «Ce que je vois de vraiment différent avec le Rouge et Or c’est que l’université est la seule formation de la ville, ce qui n’est pas le cas à Montréal. Je vois une plus grande importance de l’équipe en rapport avec la communauté. Sur le terrain, cela demeure du basketball universitaire. Je pense contribuer aux succès de l’équipe par ma combativité, mon énergie et mon expérience dans le circuit universitaire.»

L’effet Raptors

Le président du conseil d’administration du Rouge et Or basketball, Charles Fortier, a fait savoir que l’engouement créé par le passage de l’équipe professionnelle ontarienne à Québec a eu des retombées positives pour le Rouge et Or. Plusieurs nouveaux commanditaires se sont associés au programme et les billets de saison sont passés de 67 l’an dernier à 1050 cette saison. On peut donc s’attendre à beaucoup plus d’achalandage dans le gymnase du Rouge et Or.

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