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Les Titans en Chine pour promouvoir le hockey féminin

L’entraîneur-chef Pascal Dufresne et trois des joueuses qui feront le voyage en Chine. Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

VOYAGE. Une délégation de 29 personnes composée de 21 hockeyeuses D1 des Titans et de leurs entraîneurs, iront promouvoir le sport national féminin en vue des Jeux Olympiques de Beijing de 2022 en Chine. Le but? Montrer ce qui se fait au Québec et en apprendre davantage sur la culture chinoise.

L’équipe a répondu présente à l’invitation du gouvernement chinois, qui se fait par l’entremise de l’Institut Confucius. L’équipe sera prise en charge financièrement par le gouvernement chinois et a seulement dû défrayer le coût des billets d’avion.

D’importants préparatifs

L’équipe a reçu plusieurs formations, y compris les entraîneurs, notamment en santé et sécurité et en mandarin pour avoir les bases pour se débrouiller sur place, entre autres.

Là-bas, les joueuses participeront au Tournoi international de la Longgang Cup à Shenzhen. Les Titans auront également la chance de rencontrer le club des Kunlun Hongxing, sixième équipe de la défunte Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF). L’équipe visitera ensuite l’université chinoise de Hong Kong et le Collège Longgang pour échanger avec des groupes d’étudiants chinois.

Le voyage, d’une durée de 12 jours, se veut donc à la fois culturel et sportif. Un périple qui finit bien le parcours collégial des joueuses. «Comme on est étudiantes-athlètes, c’est rare qu’on puisse aller en voyage avec des amis ou les parents pendant l’année», explique Emmy Fecteau, réjouie par la perspective du voyage.

Lucidité face au hockey féminin

Gabrielle David (assistante-capitaine), Alice Fillion (assistante-capitaine) et Emmy Fecteau (capitaine), iront chacune dans une université différente l’année prochaine. L’une s’en va aux États-Unis pour étudier en kinésiologie, l’autre ira en travail social à l’Université d’Ottawa et enfin, la dernière étudiera en enseignement de l’anglais à l’Université McGill, tout cela en alternant leur sport-étude universitaire.

«Le sport étant ce qu’il est, on sait qu’on ne gagnera pas notre vie dans le hockey», déclare d’emblée Gabrielle David. «Il y a place à amélioration dans le sport. Depuis que la LCHF a fermé, on se demande bien ce qui va arriver», indique Alice Fillion.

«Ça a été une grosse claque dans la face, mentionne Pascal Dufresne, leur entraîneur-chef, en référence à la mort de la Ligue. On fait d’excellentes choses pour le hockey féminin dans la région de Québec, mais il va falloir développer un réseau intéressant pour nos jeunes joueuses».

 

«On sait qu’on ne gagnera pas notre vie dans le hockey.»

-Gabrielle David

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