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La saison presque parfaite de Sarah-Jane Marois

«J'ai réécouté la finale face à McMaster et c'est frustrant parce que j'avais vraiment l'impression que nous avions une meilleure formation», admet celle qui a joué tout son basketball dans la région de Québec. (Photo gracieuseté – Mathieu Bélanger) Photo:

BASKETBALL. Le Rouge et Or basketball féminin possède une riche et longue histoire à Québec. La joueuse du Rouge et Or, Sarah-Jane Marois, n’a pas été en mesure de ramener le titre national dans ses bagages, mais elle a quand même réussi à décrocher le prix Nan Copp, remis à la joueuse par excellence au Canada, du jamais vu pour l’institution lavalloise.  

«C’est certain que c’est valorisant, mais la défaite en finale nationale est encore fraîche et ça fait mal encore! C’est vraiment l’objectif que je m’étais fixé avec mes coéquipières d’être championnes canadiennes pour la première fois à Laval et si je pouvais échanger tous mes honneurs individuels pour l’avoir, je le ferais sans hésiter», indique la joueuse finissante.

Sarah-Jane Marois considère que la défunte équipe des Kebs de Québec a été une source d’inspiration alors qu’elle a souvent assisté aux parties de la formation québécoise. (Photo gracieuseté – USports)

Voyant son parcours universitaire prendre fin, la basketteuse de 24 ans trace un bilan très positif de son passage dans l’uniforme du Rouge et Or. «J’ai deux médailles d’argent dans les championnats nationaux et nous avons réussi à redevenir championnes au Québec cette saison. C’est ce dont je suis le plus fière! Mon passage universitaire m’a transformé et je suis devenue une meilleure personne. J’ai gagné en assurance parce que j’étais très gênée à mon arrivée et j’ai développé des qualités de leader. Ce sont vraiment cinq belles années que j’ai passées ici.»

Résilience

La meneuse de jeu de l’Université Laval n’a pas toujours eu la vie facile alors qu’elle subit une blessure au ligament croisé antérieur du genou à son année recrue. Une blessure qui ne l’a jamais fait douter de ses capacités. «J’avais confiance de revenir à 100%, mais je savais que ce serait un long procédé. J’étais moins explosive à mon retour au jeu, mais progressivement j’ai réussi à revenir au top. Ma blessure m’a forcée à travailler des choses qui n’étaient pas des forces comme mon lancer. Étrangement, le lancer est devenu une de mes forces et je ne suis pas certaine que ce serait le cas si je n’avais pas été blessée», assure celle qui a terminé au second rang au Canada pour le pourcentage de tirs réussis derrière la ligne de trois points avec 44,2%.

Le prochain niveau

Sarah-Jane souhaite explorer les avenues du basketball professionnel. La France est le pays visé. «J’aimerais vraiment ça et je vais garder toutes mes options ouvertes. Je ne veux pas jouer à tout prix, mais si la ville et les conditions me plaisent, je vais foncer. J’aime encore le basketball et mon désir de m’améliorer est toujours présent. Je termine une maîtrise en économie et j’aimerais bien vivre cette expérience avant de me lancer dans ma carrière professionnelle.»

Pour s’assurer de bien boucler la boucle, Sarah-Jane Marois vient de remporter le titre d’étudiants-athlètes féminin de l’année 2018-2019 au 68e Gala Rouge et Or.

Sarah-Jane Marois aura toujours une place importante dans l’histoire avec son titre de joueuse de l’année au Canada. (Photo gracieuseté – USports)

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