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Concentration hockey à Samuel-De Champlain : Une décision qui ne fait pas que des heureux

La concentration ESC est là pour rester, mais le futur à long terme du hockey en Division 1 se fera à La Seigneurie. (Photo gracieuseté) Photo:

La Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS) a tranché dans le conflit qui existait avec la concentration hockey de l’école secondaire Samuel-De Champlain (ESC). L’école devra maintenant présenter un cahier de charge conjoint avec l’école La Seigneurie pour faire la demande d’une équipe D1 au réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ).  

La directrice de l’école Samuel-De Champlain a expliqué la décision aux parents et aux jeunes athlètes dans une lettre où on peut voir la décision de la CSDPS et de ce qui a été autorisé de faire comme demande pour le programme ESC. Il a été convenu que l’école Samuel-De Champlain sera autorisé à faire une demande d’adhésion à la catégorie D1 au niveau benjamin pour la rentrée d’août 2019. Pour le niveau cadet, cela sera pour l’année scolaire 2019-2020 exclusivement, alors que l’école La Seigneurie poursuivra l’offre par la suite. Pour le niveau juvénile, la demande sera faite pour les années 2020-2021 et 2021-2022 et l’offre se poursuivra à La Seigneurie par la suite.

Justification

Marie-Claude Asselin, directrice générale de la CSDPS, explique la décision rendue. «Nous avons placé l’élève au centre de la décision en voulant éviter le plus de transferts possible. C’est pour cette raison qu’il y aura une période transitoire à Samuel-De Champlain et pour le long terme, le D1 sera transféré à La Seigneurie. Je pense aussi que notre décision préserve la concentration hockey à ESC en plus des autres programmes sur notre territoire. La décision a été prise en collaboration avec tous les acteurs importants dans cette affaire.»

Il faut mentionner que la structure intégrée de hockey s’est installé à l’école secondaire La Seigneurie en 2018 et la décision de la CSDPS semblait réjouir un acteur important des As de Québec, Jérôme Martel. «Nous ne sommes pas en compétition avec le programme ESC. Ils font un excellent boulot et il y a que du positif pour nous à avoir la concentration ESC en santé. Je pense aussi que cela a du sens de vouloir centraliser les opérations dans un même endroit. Pour pouvoir évoluer en juvénile D1, il faut une grille-horaire de format sports-études pour éviter que les jeunes athlètes manquent de l’école.»

Jérôme Martel avec André Béliveau au lancement des As de Québec. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Mécontentement

La décision est loin de plaire à tous. Étienne Lebel, parent d’un joueur de la concentration ESC et membre du conseil d’établissement de l’école Samuel-De Champlain, ne voit pas comment cette demande sera acceptée au RSEQ pour évoluer en D1.

«Je ne suis pas du tout d’accord avec la décision. Je n’ai jamais entendu parler d’une demande conjointe et je doute que cela soit accepté par le RSEQ, qui aime avoir une continuité dans le programme qui fait la demande. De plus, la CSDPS dit que la décision a été acceptée à l’unanimité, mais ce n’est pas vrai. Il y a des personnes qui se sont objectées. J’ai eu des appels d’autres parents qui ne sont pas satisfaits et qui disent avoir perdu confiance dans la CSDPS. Ce qui risque d’arriver, c’est que les parents vont retirer leurs enfants et vont aller jouer ailleurs.»

Pour la CSDPS, la décision est finale. La décision fait en sorte que seuls quelques élèves de secondaire 1 de la cohorte actuelle de la concentration ESC devront changer d’école afin d’évoluer dans un niveau plus compétitif si tel est leur désir dans quelques années. La distance entre l’école La Seigneurie et l’école Samuel-De Champlain est de 4 km.

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