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Le sport, la colle des Mahoney

Nul doute, le clan Mahoney est un bel exemple de mode de vie sain et actif. En effet, le père et les trois enfants ont tous fait du sport de haut niveau. De son côté, la mère s’efforce d’encourager sa bande dans les gradins. Portrait d’une famille tissée serrée.

Le petit frère et la grande sœur ont beaucoup d’admiration l’un pour l’autre.

Photo Métro Média – Charles Lalande

Tout d’abord, le paternel, Patricio, dans sa jeunesse, a fait de l’athlétisme, du hockey et du soccer. L’aîné, Alec, aujourd’hui âgé de 21 ans, a suivi les traces de Patricio en pratiquant plusieurs disciplines.

La cadette, Julia, 17 ans, vient de terminer ses études secondaires au Séminaire Saint-François. En février dernier, la joueuse de soccer s’est engagée avec les Black Bears de l’Université du Maine, dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA).

Puis, Shaun, un an plus jeune que sa sœur, a été repêché en cinquième ronde par l’Océanic de Rimouski lors des dernières assises de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Jusqu’à l’âge de 14 ans, il a suivi Julia sur la pelouse gazonnée en évoluant au soccer élite.

Les deux derniers ont également joué au basketball au début de leur secondaire.

Finalement, Christine Cleary est quant à elle la partisane numéro un du groupe. Elle arbore fièrement les couleurs des équipes sportives de ses enfants.

Le rêve américain de Julia

Dans leur résidence située à Saint-Augustin-de-Desmaures, les Mahoney parlent anglais et français. Parfaitement bilingue et talentueuse avec le ballon rond, Julia s’est mise à rêver de la NCAA.

Des programmes de première division étaient à ses trousses au cours de la dernière année. Elle s’est finalement laissée charmer par l’Université du Maine, qui lui a offert une bourse d’études complète.

«Leurs entraîneurs me voulaient vraiment. C’est flatteur. J’ai donc visité leur campus et j’ai trouvé ça tellement beau. C’était comme dans les films américains!», s’exclame l’adolescente, qui s’est déjà fait promettre de voir de l’action dans la formation partante.

Bien qu’elle admette que la marche sera peut-être haute entre le circuit scolaire québécois et la NCAA, Julia Mahoney, qui étudiera en kinésiologie, sera de la formation partante dès cette saison avec les Ours Noirs.

S’il ne perce pas au hockey, Shaun Mahoney prévoit faire carrière dans le monde des affaires

Photo gracieuseté – Blizzard du SSF

Un plus grand rôle pour Shaun

De son côté, le plus jeune enfant du trio ne devrait pas quitter la maison cette année. À moins d’une surprise, l’Océanic de Rimouski confiera son développement au Blizzard du Séminaire Saint-François pour une deuxième année consécutive.

En 2017-2018, il a récolté 20 points en 40 matchs. Cette saison, il espère se voir confier un plus grand rôle sur le plan offensif afin d’engraisser sa récolte personnelle et gagner en confiance.

«Ce fut une belle expérience. Je me suis bien adapté au Midget AAA, mais j’aurais aimé en faire plus pour l’équipe. […] La journée du repêchage a été très l’fun, mais stressante. Je me demandais quand j’allais sortir. Ce fut un moment inoubliable.»

Comment se décrivent-ils?

Shaun sur Julia:

«Elle est généreuse, talentueuse, et partout où elle va, le succès lui colle à la peau.»

Julia sur Shaun:

«Il est vraiment talentueux dans tout ce qu’il fait: à l’école, il a de bonnes notes même s’il n’étudie pas beaucoup. Comme athlète, il est top. Il est aussi bon pour être arrogant, mais bon, on l’aime de même (rires).»

Julia Mahoney (à droite) et Emma Donovan, sa coéquipière et sa bonne amie, reluquaient les universités américaines, mais il n’était pas essentiel pour elles de s’aligner avec la même formation

Photo Métro Média – Jean Carrier

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