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Un nouveau terrain synthétique rassembleur pour l’école secondaire Vanier

SPORTS. L’école secondaire Vanier a maintenant de nouvelles installations sportives. Grâce à un projet de 3M$ qui a rassemblé toute une communauté, c’est près de 300 jeunes qui pourront en profiter pour principalement jouer au soccer, au basketball et pratiquer la course.

À ces aires sportives on a ajouté des gradins, de l’éclairage et des aires de repos. «Il s’agit d’un projet très humain. Je n’avais jamais vu de projet aussi unificateur dans une communauté» a expliqué la conseillère municipale Natacha Jean, en faisant référence aux paliers de gouvernement municipal et provincial qui ont investi dans le projet, en plus de la communauté d’affaires de Québec.

Présent lors de l’inauguration des nouvelles installations, le maire de Québec, Régis Labeaume s’est dit très fier de voir le projet de terrain synthétique être terminé. «Un terrain comme ça, ça donne le goût de jouer. Niveau qualité des installations, il n’était pas question qu’on aille en bas de ça», a-t-il déclaré.

La présidente de la Commission scolaire de la Capitale, Manon Robitaille, a pour sa part mentionné que de tels équipements sportifs allaient apporter des points positifs au-delà du sport. «Ça va contribuer au développement des jeunes. Ça va leur donner une occasion de se dépasser, mais aussi d’avoir un sentiment d’appartenance à leur école et qu’ils en soient fiers.»

Une porte-parole enthousiaste

Porte-parole de Mobilisation Vanier, la comédienne Guylaine Tremblay a embarqué dans le projet dès que Régis Labeaume lui en a parlé, il y a deux étés. «Il m’a dit qu’il voulait changer les choses et m’a demandé si j’embarquais. J’ai tout de suite dit oui, mais je n’étais pas certaine de ce qui allait arriver. Six mois plus tard, la mobilisation était commencée.»

Celle qui a fait une partie de son secondaire à cette école dit en garder de très bons souvenirs, bien que ça ait énormément changé depuis. «Dans mon temps, il n’y avait pas 34 nationalités. Aujourd’hui, c’est ça la richesse de l’école. La meilleure façon de réunir autant de nationalités, c’est par le sport.»

Briser la tendance

Jusqu’à assez récemment, l’école secondaire Vanier connaissait de graves problèmes d’ordre académique. Selon le directeur adjoint, Christian Faucher, l’administration a choisi de renverser cette tendance. «L’école Vanier a choisi de s’impliquer dans le sport. Nous avons environ 35% de nos élèves qui sont inscrits.»

Selon le maire de Québec, Régis Labeaume, il y avait une véritable volonté de changer les choses dans la communauté. «On s’est dit qu’on allait virer l’école Vanier de bord. Plusieurs personnes voulaient que ça change et ça a changé.»

Après l’événement, le maire Labeaume a dressé un portrait de ce qu’était, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, l’école secondaire Vanier. Le nouveau bilan qu’il fait aujourd’hui est plutôt rassurant. «C’était l’école qui avait le plus haut taux de décrochage au Québec avec 60%. On vient d’annoncer que tous ceux et celles qui font du sport, plus du tiers des élèves, ont une moyenne de 83%.»

En faire un exemple

«Il se passe quelque chose dans Vanier. J’espère que les gens vont regarder ici pour voir comment on a fait. Ça fait une différence dans la vie des jeunes», explique Patrick «Huot, député libéral de Vanier-Les Rivières.

S’il n’en tient qu’au maire Labeaume, l’expérience sera répétée ailleurs. «Dans le futur, on voudrait aller plus loin en appliquant ce modèle-là à d’autres écoles. Nous n’avons pas encore ciblé officiellement les écoles, mais je les ai dans ma tête, je les ai visitées. L’important c’est de bien implanter le projet ici [à l’école Vanier], pour corriger les petites erreurs qu’on aurait pu faire.»

En dehors des heures scolaires, Natacha Jean a indiqué que le terrain synthétique allait pouvoir être utilisé par la population et les clubs civils.

Québec Hebdo

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