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Andréanne Langlois s’est elle-même surprise

JEUX OLYMPIQUES. À sa grande surprise, Andréanne Langlois a obtenu son billet pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Initialement, le plan était de la développer pour ceux de 2020 au Japon, mais son travail a changé la donne.

«Je me fixe toujours des objectifs à court et à moyen terme. Ma préparation était en fonction des Mondiaux des moins de 23 ans au Bélarus qui auront lieu à la fin du mois de juillet.»

Plus tôt cette année, lors d’un camp d’entraînement en Floride, Langlois, 22 ans, montre une progression intéressante semaine après semaine. Elle rehausse donc ses objectifs : une qualification pour les J.O. de Rio est maintenant dans sa mire.

Le 7 juin dernier, la bonne nouvelle lui a été confirmée. L’Association canadienne de canoë-kayak a informé la kayakiste du Lac-Beauport qu’elle participera au K1-200 m et au K4-500 m.

«Je ne vais pas me fixer une position à atteindre, je vais tout donner pour être satisfaite de la performance que je vais offrir», a mentionné l’étudiante en Relations industrielles et en Soins infirmiers.

«C’est certain qu’une athlète compétitive ne va pas aux Jeux olympiques pour perdre. Je veux gagner», a-t-elle concédé du même souffle.

Habituée de voyager partout dans le monde, elle ne changera pas sa routine de compétition, qui se résume à s’entraîner, manger, dormir, et bien sûr, écouter ses téléséries lors d’un moment de détente.

Sa mère devrait se rendre au pays du président intérimaire Michel Temer. Les autres membres de la famille, ses amis et son amoureux seront des spectateurs attentifs devant leur téléviseur.

Não preocupada com o Zika

Propagé un peu partout au Brésil depuis quelques mois, la menace du virus Zika à Rio coïncide avec les Jeux olympiques. De nombreux sportifs de haut niveau ont préféré rester à la maison, par crainte d’attraper ce dangereux virus, qui peut entraîner la paralysie, dans certains cas.

Tout cela n’affecte en rien les nuits de sommeil de Langlois. Elle préfère voir le Zika comme étant «une maladie comme une autre».

«Nous devons prendre nos précautions pour ne pas l’attraper. Je contrôle ce que je peux, le reste, je laisse ça entre les mains de Dieu», a-t-elle lancé en rigolant.

Le Lac-Beauport et le kayak

Le Club de Canoë-Kayak Lac-Beauport est situé à quelques pas de la maison d’enfance d’Andréanne Langlois. Cette municipalité de la région de Québec a livré de bons sportifs à l’unifolié canadien.

«Le club a fait son histoire. Pour une jeune fille, c’est inspirant de voir des gens de son coin aller aux Jeux olympiques.»

Elle connaît son entraîneur, Frédéric Jobin, depuis belle lurette. Jobin l’a entraîné quelques années alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Le maître et l’élève ont renoué l’année dernière. Ensemble, à leur grande surprise, ils iront à Rio.

Québec Hebdo

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