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Privée de son financement, la nageuse Geneviève Cantin a besoin d’aide

NATATION. Amputée de ses subventions en raison des nouveaux critères de Natation Canada, Geneviève Cantin n’a pas dit son dernier mot. Récemment, elle a joint la campagne Make a Champ. Son objectif d’amasser 10 000 $ lui permettrait de financer ses dépenses (avion, hôtel, entraînement, etc.) de la prochaine saison.

Natation Canada tient à ce que ses athlètes progressent continuellement. Selon la fédération, Cantin ne s’est pas suffisamment amélioré. De ce fait, les 1 500 $ déposés chaque mois dans son compte de banque sont chose du passé. La femme de 25 ans ne reçoit pas le moindre sous : «Ça fait mal!»

Native d’Arvida, à Saguenay, l’étudiante en psychologie et athlète du Rouge et Or, a tenté de chercher des emplois pour remédier à la situation, mais son horaire chargé a refroidi plusieurs dirigeants d’entreprises.

«Une amie m’a alors proposé d’essayer Make a Champ. Je suis vraiment surprise et contente! J’ai amassé 4 600 $ en trois semaines», a dit celle dont la campagne prendra fin quelques jours avant Noël.

Lors de l’entretien téléphonique, elle avoue avoir été comblée du soutien de sa famille et de ses amis proches. Elle a également été agréablement surprise de recevoir l’aide de gens dont elle ne connaissait guère l’existence.

Quoi qu’il en soit, son objectif ultime est de se qualifier pour les Championnats du monde, qui auront lieu à Budapest, à l’été 2017. Advenant qu’elle ne parvienne pas à obtenir son billet pour la Hongrie, elle irait aux Universiades, qui se dérouleront simultanément dans un lieu à déterminer.

Finir sur une bonne note

Geneviève Cantin a loupé ses tentatives qui auraient menées aux Jeux olympiques de Londres, en 2012, et de Rio de Janeiro, en 2016.

«Je me suis accordée une période de réflexion, à savoir si j’allais continuer, mais je ne voulais pas finir une si belle carrière en queue de poisson. Je veux finir sur une belle note.»

Celle qui fait des allers retours dans la piscine depuis maintenant 19 ans répond à la négative quand on lui demande si elle s’embarque dans un autre cycle olympique.

«Pour moi, c’est non, mais comme ma mère dit, il ne faut jamais dire jamais (rires). Ça fait près de 20 ans que je me dévoue corps et âme à mon sport, alors j’ai envie de faire autre chose», a dit celle qui se décrit comme étant très sereine face à sa future retraite.

Québec Hebdo

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