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Thomas Lagacé: le cowboy de Val-Bélair

RODÉO. Thomas Lagacé pratique la prise du veau au lasso depuis huit ans maintenant, une discipline qui allie technique, patience et entraînement. Le secret: faire équipe avec son cheval.

La prise du veau au lasso est une discipline pratiquée dans les rodéos qui consiste à arrêter la course d’un veau, et ce, à cheval, à l’aide d’un lasso. Thomas explique qu’une fois que le veau est pris au lasso, le cheval s’arrête pour permettre au cavalier de débarquer, de renverser l’animal et de lui attacher trois pattes. Le cavalier doit se lever et faire un signe avec son bras pour faire arrêter le chronomètre.

Selon le jeune cowboy de 22 ans, cette discipline est la plus technique dans toutes celles pratiquées dans les rodéos. «C’est celle qui demande le plus de concentration, ce n’est pas comme monter un taureau ou un cheval sauvage», ajoute-t-il.

Il est impératif de former une équipe avec son cheval, qui doit s’arrêter et tirer légèrement vers l’arrière, pour aider son cavalier de débarquer et renverser l’animal.

Thomas Lagacé a connu une très belle saison cette année, une de ses meilleures, selon ses propos. Il est actuellement premier dans l’association des cowboys de l’est du canada, l’association régionale qui regroupe les cowboys du Québec. La finale aura lieu à St-Agapit, du 30 septembre au 2 octobre. Il participera également aux finales de l’International Finals Rodeo à Oklahoma City, en janvier.

Étonnamment, ce sport méconnu que d’être Cowboy peut s’avérer une passion payante. Cette année, Thomas a remporté environ 10 000$ en compétition, pour environ 5 000$ de dépenses. Évidemment, se déplacer dans les compétitions, l’entretien des chevaux et des veaux entraine des dépenses.

Le jeune homme possède deux chevaux pour pratiquer la prise du veau au lasso, car il lui importe de permettre à ses chevaux de se reposer. Évidemment, au cours des différents rodéos et transports, il peut aussi arriver qu’un animal se blesse.

Le plus important pour performer dans cette discipline, selon lui, est d’être très critique envers soi-même, surtout pour les cowboys qui ne sont plus supervisés par un entraîneur. «Je dois m’analyser avec des vidéos. Il faut que je sois positif, parce que tout repose sur moi. Quand ça va mal, c’est facile de m’emporter», résume le jeune homme.

Il pratique également, à l’occasion, la course de baril, davantage pour son plaisir personnel que pour la compétition.

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