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La santé, la priorité de Philippe Marquis

À peine revenu de PyeongChang où il a participé aux Jeux olympiques, Philippe Marquis est passé sous le bistouri, le 28 février, afin de soigner son genou.

Phillips Marquis à une compétition de bosses à Calgary, en janvier 2016. (Photo gracieuseté – Mike Ridewood/CFSA)

«J’avais hâte de me faire opérer, même si je savais que les semaines suivantes n’allaient pas être faciles. Je vais devoir repartir à zéro.»

Le skieur acrobatique de Sainte-Foy a été victime d’une rupture du ligament croisé antérieur un mois avant le coup d’envoi de la suprématie du sport amateur. Aidé par son père François, chirurgien orthopédiste, Philippe s’est miraculeusement rendu en Corée du Sud, ne voulant pas jeter à la poubelle ses quatre années d’entraînement.

Après s’être qualifié en finale, Marquis a chuté lors de sa première descente. Un résultat qui lui a valu une 20e position. «Il n’y a pas beaucoup de personnes qui me donnaient une réelle chance, alors d’atteindre la finale m’a permis de faire mentir bien des gens.»

Son histoire a fait couler beaucoup d’encre à l’échelle provinciale. À sa grande surprise, elle a également été racontée dans les médias anglophones et ceux du reste du monde. Il admet avoir gagné beaucoup de supporteurs au cours des dernières semaines.

«Je suis excessivement surpris et impressionné de cela. Ça me fait chaud au cœur. Le sport, ce n’est pas juste les victoires et les défaites, c’est une belle plateforme pour repousser ses propres limites, mentionne le bosseur de 28 ans avant d’imager son propos. Il n’y a qu’une seule personne qui remporte le marathon mais, derrière elle, des centaines de coureurs et coureuses peuvent célébrer de petites victoires.»

Expérience enrichissante

Une fois sa compétition terminée, il est resté 13 jours à PyeongChang pour profiter de l’expérience qu’il a qualifiée d’«enrichissante».

«J’étais au bout de mes capacités physiques, mais ça m’a fait du bien de passer beaucoup de temps avec d’autres athlètes canadiens que je n’ai pas la chance de voir souvent», dit celui qu’on a, entre autres, pu apercevoir aux matchs des équipes de hockey, de même qu’aux différentes compétitions de patinage de vitesse, slopestyle et ski de fond, où il a encouragé Alex Beaulieu-Marchand et Alex Harvey, deux autres olympiens de la Rive-Nord de Québec.

De plus, le skieur acrobatique a partagé de bons moments avec les membres de sa famille qui ont fait le voyage pour l’encourager. Son frère Vincent, qui avait terminé au pied du podium à Vancouver en 2010, était mentor d’athlète pour la délégation canadienne du comité olympique canadien. Le clan Marquis était presque complet, il ne manquait que sa grande sœur. Étant enseignante au primaire et mère de deux enfants, il lui était difficile d’être présente.

«C’était magique et extraordinaire. Ensemble, on a tourné la page du ski acrobatique chez les Marquis aux Jeux olympiques», a-t-il imagé en prenant le soin de remercier son entourage qui l’a aidé à se surpasser jusqu’au bout.

Les derniers J.O. ont permis à la famille Marquis «de tourner la page sur l’expérience olympique» du clan

Photo TC Media – Jean Carrier

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