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Les arts martiaux pour devenir une meilleure personne

Maître Clermont Poulin a quitté son emploi dans la construction aux États-Unis pour y enseigner les arts martiaux, avant de revenir ouvrir une école au Québec, le 8 avril 1974. S’il n’avait commencé dans cette voie que pour améliorer sa confiance et ses réflexes comme gardien de but, il n’a jamais pu s’arrêter.

Maître Poulin a commencé à pratiquer le karaté au début des années 1970, aux États-Unis.

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

«Es-tu fou ?», lui a simplement demandé son frère quand M. Poulin lui a fait part de son projet d’ouvrir une école d’arts martiaux, il y a de cela plus de 40 ans. «Je ne savais pas qu’un jour j’aurais autant d’écoles que ça. Je n’avais pas de but précis, j’ouvrais mon école et c’est tout», raconte-t-il, lors de notre rencontre au siège social des Studios Unis d’Auto-Défense, situé sur la rue Fleur de Lys.

Conscient que tout le monde n’a pas le même gabarit ni la même souplesse, Maître Clermont Poulin doit également enseigner et faire accepter à ses élèves que tout le monde ne peut pas réaliser les mêmes mouvements, parce que chacun a ses forces et ses faiblesses. «Chacun est différent, chacun apprend à se développer et à se connaître lui-même. Les arts martiaux, c’est apprendre à t’aimer et apprendre à aimer les autres», explique-t-il.

Tout le monde a des buts et des objectifs quand ils commencent à faire des arts martiaux, que ce soit pour gagner de la confiance, se remettre en forme ou apprendre à gérer ses émotions. «Quand les gens affrontent les premiers problèmes, ils parlent d’abandon. Je dois les aider à trouver du courage et de la ténacité pour continuer. C’est là qu’ils vont trouver des forces en eux qu’ils n’exploitent pas», raconte celui qui cumule de nombreuses années d’expérience dans l’enseignement des arts martiaux.

Une grande famille

Au fil des années, Clermont Poulin a formé des ceintures noires qui, comme lui, avaient la passion de l’enseignement. Si bien qu’aujourd’hui, ce sont plus de 20 Studios Unis que fréquentent les adeptes d’arts martiaux de la grande région de Québec et de Lévis ainsi que de Portneuf, Chicoutimi, Dolbeau-Mistassini, Laval-Ouest, Saint-Jérôme et de la Beauce.

Il ne se considère toutefois pas comme l’entrepreneur typique qui a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Il admet même que ce n’est que plus de 10 ans après l’ouverture de son premier studio qu’il a changé sa façon de penser du point de vue des affaires, alors que chacun allait dans des directions différentes.

«Dans les années 85, je sentais que je perdais le contrôle. Tout le monde allait de son côté et faisait ses petites affaires. J’ai décidé que ce n’est pas comme ça que ça allait fonctionner. J’ai voulu faire comme mon père a fait avec nous et bâtir une grande famille», raconte-t-il.

Récompensé à de nombreuses reprises pour son dévouement auprès des jeunes, Clermont Poulin est aussi le président et fondateur du Championnat International de Karaté Québec Open.

«Chacun est différent, chacun apprend à se développer et à se connaître lui-même. Les arts martiaux, c’est apprendre à t’aimer et apprendre à aimer les autres»

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

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