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Un jeune phénomène aux grandes ambitions

BASKET. Joshua Dory Bazot n’a que 9 ans, mais il ne vit déjà que pour le basketball. Une passion qui ne risque pas de s’éteindre de sitôt. Le jeune surdoué a des grandes ambitions, et il compte bien tracer son chemin pour les atteindre.

Il est rare de voir Joshua Dory Bazot loin d’un ballon de basketball.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

À l’âge de 6 ans et demi, il est revenu de l’école Harfangs-des-Neiges, manifestant le désir de pratiquer le basketball. Dès le premier entraînement, il a immédiatement demandé à ses parents, Florent Bazot et Mylène Dory, de lui acheter un ballon.

Depuis, sa passion si soudaine, et si forte, n’a fait qu’augmenter. Par le biais de la télévision ou de l’Internet, il s’informe sur les parcours de ses favoris, de leurs premiers pas jusqu’à leur ascension dans la meilleure ligue au monde, soit la NBA.

Il y a quelques années, en pleine nuit, la maison familiale est passée au feu. Heureusement, tout le monde est sorti juste à temps. Dans cette épreuve difficile, Joshua dit avoir tenu le coup grâce à sa nouvelle passion.

«Le basket m’a aussi permis de voyager. L’été dernier, j’ai été à Barcelone pour un camp international réservé aux 14 ans et plus. Même si j’étais plus jeune, ils m’ont vraiment bien accueilli. Ce fut une expérience incroyable», a dit celui qui se rendra à l’Université de Duke cet été, pour un camp où il fera la connaissance de Mike Krzyzewski, le légendaire entraîneur de l’établissement scolaire.

La relation entre Joshua et Davor Kurilic est excellente. Le petit est en admiration devant son entraîneur, un ancien joueur professionnel.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

En admiration devant «Coach DK»

Six mois après ses débuts, il fait la rencontre de Davor Kurilic, un entraîneur certifié par la Fédération Internationale de Basketball (FIBA). Il a fondé l’Académie de basketball portant son nom. Avant d’enseigner, le géant de 6’8 a lui-même joué chez les pros aux quatre coins de l’Europe. Il a aussi défendu les couleurs de l’équipe nationale de sa Croatie natale.

Dès leur premier contact, le jeunot était en admiration devant «Coach DK» lorsque celui-ci étalait son curriculum vitae. La relation joueur-entraîneur a cliqué immédiatement. Joshua a rapidement progressé sous l’œil averti de son nouvel enseignant, qui est impressionné par le désir d’apprendre et la capacité d’écoute de son poulain.

«Il y a ses pratiques avec l’équipe, les cours privés avec moi, et il fait, par choix, des heures supplémentaires. C’est pour cela que je veux tout lui donner ce que je connais. Il peut aller loin, c’est à lui de décider», a badiné l’entraîneur.

«Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il a joué professionnel. Quand je fais une erreur, il me la dit pour que je la corrige. J’aime vraiment ça», a dit le jeunot qui idolâtre Stephen Curry, vedette des Warriors de Golden State.

Ses parents concèdent que fiston s’est grandement amélioré sur le terrain grâce à «DK», mais l’apport de ce dernier dépasse largement le cadre sportif. Humainement, il apporte beaucoup à son protégé.

Florent Bazot et Mylène Dory, en compagnie de leur fils.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Une famille transformée en basket

Débarquée au Québec en mars 2010, cette famille marseillaise de quatre enfants ne connaissait rien au basket. C’était avant que le petit garçon ne «contamine» le reste du clan.

Au cours des prochaines années, le talentueux manieur du ballon orange sera confronté à d’importances décisions pour son avenir sur les parquets.

Quoi qu’il arrive, les parents sont tout simplement ravis de voir leur enfant aussi passionné. Pour eux, il n’est pas question de le «vendre» en faisant de lui un outil promotionnel.

«Nous ne connaissons pas trop ce monde-là, alors notre Davor nous conseille. Josh reçoit plusieurs invitations, alors Davor nous aide à déterminer si cela vaut la peine d’y aller ou non», confie la mère.

À la 2e édition du gala reconnaissance, les Étoiles de La Jacques-Cartier, il a été nommé personnalité sportive de l’année.

(Photo gracieuseté)

Des écoles secondaires du Canada et l’équipe nationale française font déjà les yeux doux à la famille Dory Bazot, mais aucune décision ne sera prise de sitôt. Le paternel considère que l’important sera de s’entourer de personnes respirant la confiance, et s’éloigner des «requins».

Déjà, plus de dix agents ont manifesté leur intérêt à gérer la carrière de fiston : «On me parle du repêchage 2025 de la NBA… Il a 9 ans! Nous allons prendre les choses au fur et à mesure qu’elles vont se présenter», poursuit la mère.

Pour l’instant, le Québec et le Canada ne sont pas des pépinières de développement pour le basketball, mais cela pourrait bien changer. Davor Kurilic a la tête pleine de projets et un réseau de contacts assez impressionnants, dit-on. Néanmoins, la famille considère l’option de déménager éventuellement, ce qui pourrait être une expérience bénéfique pour la fratrie. 

Sa mère admet que son fils est somnambule, de sorte qu’il joue au basket dans son sommeil!

(Photo TC Media – Charles Lalande)

Québec Hebdo

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