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Québec, ville de ski de fond

SKI DE FOND. La Coupe du monde FIS de ski de fond n’a pas été couronnée de succès que pour les skieurs, elle l’a aussi été pour les organisateurs qui ont fait des pieds et des mains pour mettre en place l’événement en deux mois à peine.

Des dizaines de milliers de personnes se sont rendus sur les plaines d’Abraham ce week-end pour voir l’élite mondiale de ski de fond à l’œuvre.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

«On vit un week-end de rêve, a clamé de prime abord Patrice Drouin, président-directeur général de GESTEV, responsable de l’événement. On est sur un nuage.»

Patrice Drouin n’a eu que des bons mots pour le favori du week-end, Alex Harvey, qui s’est démarqué avec deux montées sur le podium et une 4e place. «C’était une vraie bataille sur les champs de bataille», a commenté le PDG sur la performance d’Alex Harvey dimanche après-midi.

Le public a lui aussi été au rendez-vous pour cette Coupe du monde de ski de fond. Les deux premières journées, autour de 40 000 personnes s’étaient déplacées sur les plaines d’Abraham pour voir les champions du monde à l’œuvre. «C’est facilement 60 000 personnes qu’on a eues durant le week-end, a déclaré M. Drouin. On est au-delà de nos attentes.»

Québec a plusieurs cordes à son arc pour revoir un jour une Coupe du monde de ski de fond chez elle, selon Patrice Drouin. «On a démontré qu’à Québec, on pouvait faire du ski de fond de calibre international en plein cœur de la ville, a-t-il déclaré. C’est unique au monde. Il n’y a pas d’épreuves de distance comme on vient de voir aujourd’hui en milieu urbain, on est les seuls à faire ça. On a une belle carte de notre côté pour la continuité.»

Peu de temps devant soi

L’organisation de la Coupe du monde sur les plaines d’Abraham s’est faite de façon assez précipitée. Michèle Gagné, secrétaire-directrice générale de la Commission des champs de bataille nationaux a reçu la demande le 10 janvier dernier. «On avait huit heures pour répondre si oui ou non, on acceptait, a-t-elle racontée. On a des règles très strictes par rapport à nos arbres, notre terrain et tout ça, mais sachant qu’on travaillait avec GESTEV, on savait qu’on aurait une bonne collaboration.»

N’empêche, les commentaires entourant l’événement ont été bien reçus par les organisateurs. «Toute l’effervescence autour de l’événement tout au long des dernières semaines, ç’a été cumulé vers un week-end incroyable sur les plaines d’Abraham, croit M. Drouin. On n’entend pas d’avis négatif, tout le monde s’amuse, tout le monde apprécie le sport.»

À savoir si l’événement n’était pas une réussite que grâce au skieur vedette de la région, Patrice Drouin dit plutôt croire qu’il s’agit d’une combinaison de multiples éléments. «C’est certain que ce serait un peu différent si Alex n’était pas là, mais on a créé un engouement autour du ski de fond à Québec en 2012, en 2016 avec d’autres épreuves et maintenant en 2017 on est arrivé avec un événement de ce calibre-là.»

Quelques détails resteront à travailler pour les prochaines éditions de la Coupe du monde. «On n’a vu que les tunnels sous la piste étaient une fichue de bonne idée, mais ils ne sont pas assez gros, rigole Patrice Drouin. C’est un problème relié au succès.»

L’Amérique est au calendrier de la FIS en décembre 2019, ce qui ouvre une porte pour un retour des meilleurs fondeurs du monde à Québec. «On va poursuivre nos discussions pour se réinstaurer au calendrier de la FIS en décembre 2019 et voir pour une répétition aux deux ans», a conclu M. Drouin.

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