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Biathlon: sport de précision encore méconnu

SPORT D’HIVER. Alliant endurance et précision, le biathlon combine le ski de fond et le tir à la carabine. Le Club de biathlon Courcelette accueillait ce week-end une importante compétition pour la Coupe Noram et la Coupe Québec de biathlon.

Les athlètes devaient calibrer leur matériel avant la compétition de dimanche midi.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

Près de 150 athlètes de tous les niveaux étaient réunis cette fin de semaine pour participer aux différentes coupes regroupant des biathloniens du Québec, du Canada et des États-Unis. La compétition revêtait un caractère bien spécial, comme plusieurs athlètes prenaient part aux qualifications pour le Championnat junior de biathlon. «On avait presque autant de monde qu’en championnat canadien», explique le responsable marketing de la Fédération de biathlon du Québec.

L’hôte de la compétition, le Club de biathlon Courcellette, existe depuis plus de 30 ans. Regroupant une quarantaine de membres, il est le principal club de la région de Québec dans la discipline. «On a beaucoup de jeunes qui s’inscrivent, assure la présidente du conseil d’administration du club, Paule Plamondon. Ça entraîne souvent des parents à s’essayer eux aussi et à participer aux compétitions.»

Depuis plusieurs années, le biathlon n’est plus uniquement une affaire de militaire, au contraire, selon Mme Plamondon. «Le sport est pratiqué surtout par des civiles», confirme-t-elle. Quelques membres du club ont fait partie des cadets où ils ont découvert la discipline avant de s’inscrire auprès du Club Courcelette.

Une passion qui mène loin

La biathlonienne Audrey Vaillancourt a accroché skis et carabine l’an dernier. Auparavant, elle a été membre de l’équipe canadienne de biathlon pendant 12 ans. Pendant toutes ses années, c’est l’adrénaline ressentie lors des compétitions qui l’a motivé à poursuivre un peu plus loin. «C’est un sport vraiment intéressant pour le public, parce que ça change tout le temps», croit-elle.

Mêlant ski de fond et tir à la carabine, sa force en tant qu’athlète se situait principalement autour de cette deuxième discipline. «Quand j’avais une bonne journée en ski, j’avais vraiment des chances de performer, parce que jamais je n’avais vraiment de mauvaises journées au tir», admet-elle.

Pour la jeune femme de 24 ans, le biathlon n’est pas un sport très accessible, comme il n’est pas possible de le pratiquer n’importe où. «Ce n’est pas comme la course à pied que tu peux faire en sortant de chez toi, illustre-t-elle. On ne peut pas en faire de façon récréative, alors peut-être qu’on mise plus sur la qualité que sur la quantité d’athlètes.»

Québec Hebdo

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