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L’accomplissement derrière le Marathon

TÉMOIGNAGE. Au fil d’arrivée, les générations s’entremêlent. Ivette Drapeau, 81 ans et Veronny Lightfoot, 14 ans, franchissent la ligne d’arrivée. Mme Drapeau participait au demi-marathon cette année après avoir réalisé le 42,2 kilomètres l’an dernier. En fait, il ne s’agissait pour elle qu’une année de repos puisque l’an prochain, à l’âge de 82 ans, elle compte réaliser un autre marathon. 

Laurent Bouchard, 71 ans, participait à son 95e marathon à vie.

(Photo TC Media – Gilles Boutin)

Laurent Bouchard participait, pour sa part, à son 95e marathon à vie. Âgé de 71 ans, il participe au marathon des deux-rives depuis la toute première édition. D’ailleurs, les coureurs qui participent à l’événement depuis le début ont été remerciés avec un verre de mousseux après le marathon.

«Ça représente tout un accomplissement, je m’entraine régulièrement», explique celui qui enseignait l’éducation physique à Lévis. «J’ai toujours essayé de donner le bon exemple en gardant la forme», raconte M. Bouchard qui court encore en moyenne 60 kilomètres chaque semaine, même s’il prétend ne plus pouvoir s’entraîner autant qu’avant en raison de son âge.

Si la santé le lui permet toujours, il s’attend à essayer le nouveau parcours qui sera proposé dès l’an prochain. «À mon âge il faut prendre ça une année à la fois», blague le coureur.

L’aboutissement

Justine Lalande participait à son deuxième demi-marathon entre Québec et Lévis. «Comme c’est la fin de l’été, c’est comme l’aboutissement de tout l’entraînement de l’année. Je suis encore plus contente parce que j’ai battu mon temps de l’an dernier», raconte la coureuse de 24 ans.

Elle s’entraîne à la course à pied depuis maintenant trois ans. Depuis, elle a participé à neuf courses chronométrées au Québec et au Brésil. «Je fais des courses de dix kilomètres pour me préparer au demi-marathon qui est mon grand objectif de l’année», explique la jeune femme originaire de Sainte-Foy.

Interrogée à la suite de son parcours de 21,1km, la coureuse s’est réjouie d’avoir battu son temps de l’an dernier de 15 minutes. «Un demi-marathon, ce n’est pas juste une course, ça représente tout le parcours d’un coureur et tous les efforts», ajoute-t-elle.

Même si le moment préféré de son parcours est celui sur le pont de Québec, elle compte tenter le nouveau parcours l’an prochain, à moins d’une blessure qui l’en empêcherait. À plus long terme, elle n’écarte pas la possibilité d’un jour participer à un marathon complet.

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