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Eli Bouchard réalise ses exploits en Chine

Du haut de ses 10 ans, le planchiste de Lac-Beauport Eli Bouchard en est déjà à son troisième voyage en Chine pour y promouvoir sa discipline. Il est le premier athlète à avoir réussi un double saut arrière à l’âge de 8 ans.

Il est fort probable qu’Eli patiente jusqu’en 2026 pour prendre part aux Jeux olympiques.

Photo gracieuseté

Récemment, le jeune prodige a fait partie d’une délégation d’affaires québécoise pour promouvoir les sports d’hiver en Asie. Il a été invité à faire une démonstration devant les médias chinois, dans le cadre du Festival de neige et de glace. «J’ai aimé ça, c’était vraiment le fun», raconte le jeune garçon, qui aura certainement plusieurs autres occasions de s’y rendre. Avec ses longs cheveux blonds et son joli minois, les compagnies chinoises s’arrachent son image.

Au début de l’été dernier, lors d’une compétition à laquelle il a été invité, Eli Bouchard a reçu une proposition. «Le groupe Wanda [un géant dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie] voulait s’associer à Eli et avoir l’exclusivité sur son image», explique sa mère, Natasha Thériault. On lui a même offert la citoyenneté chinoise pour qu’il puisse représenter le pays aux Jeux olympiques de Pékin en 2022, une offre que la famille de Lac-Beauport a déclinée. «On n’est pas Chinois, on est Canadiens», marque la mère.

 «Il faut comprendre que les Chinois ont une autre façon de travailler. Un parent ne peut pas accepter ces conditions-là. Ils voulaient tous les droits sur notre fils et pour nous, c’était inconcevable, même avec tout l’argent du monde», raconte Mme Thériault qui ne souhaite pas qu’Eli devienne un produit et qu’il cesse de pratiquer son sport avec plaisir.

Pour la mère du jeune homme, il est important qu’Eli soit reconnu pour son look, non pas par les commanditaires auxquels il est associé.

Photo gracieuseté

Terre-à-terre

Si le jeune homme connaît une grande popularité, il demeure très terre-à-terre. Les décisions sur sa carrière sont guidées par la vie familiale. «On n’est pas obligés d’accepter tous les contrats. Eli va à l’école, il a 10 ans et est en 4e année. On sait qu’on va avoir d’autres opportunités», explique sa mère, qui considère son fils comme un garçon très calme.

Il faut dire qu’alors que la carrière d’Eli était en plein essor, son grand-frère a eu un accident de snowboard qui lui a causé un début de quadriplégie. Une semaine plus tard, il apprenait que son père allait devoir recevoir un don d’organe. «Notre famille, c’est la priorité», insiste Mme Thériault.

Il est possible de suivre les prouesses du jeune planchiste sur Instagram (eli.bouchard), ainsi que sur sa page Facebook. 

«Eli est conscient qu’il faut profiter de la vie chaque jour et que tu as beau avoir toutes les médailles du monde, si tu n’as pas la santé, ça ne donne rien»

Photo gracieuseté

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