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Une fin de saison difficile pour Christian Maranda

KAYAK. La saison du parakayakiste Christian Maranda s’est terminée en queue de poisson avec un diagnostic de surentraînement qui l’a forcé au repos avant la dernière compétition de l’été, au Mexique. Ses premiers résultats dans la catégorie 200 LTA auguraient toutefois bien pour l’athlète de Charlesbourg.

Après une troisième place à la Coupe du monde en Hongrie en mai dernier, Christian Maranda a réussi haut la main ses essais pour conserver sa place au sein de l’équipe nationale, avec un chrono de 42,7. Après quoi il a pris le chemin de Lake Placid où, pour une troisième année consécutive, il a décroché la première place, et ce, en dépit de conditions climatiques chaotiques, dira-t-il.

La perspective des Championnats mondiaux à Moscou, à la fin juillet, l’a conduit à redoubler d’ardeur à l’entraînement. Les premiers signes de fatigue sont apparus dans l’intervalle, mais il a omis d’y accorder l’attention nécessaire. Résultat: en Russie, il a dû se contenter d’une 4e place en finale B, qui lui vaudra de figurer au 13e rang au monde. «C’est très décevant pour moi», regrette le parakayakiste, pour qui, cependant, le verdict ne tombera officiellement que trois semaines plus tard: surentraînement.

Remonter la pente

«Deux semaines après mon retour, j’étais vraiment fatigué, ça n’allait vraiment pas», se rappelle Christian Maranda. Un mois plus tard, il avoue n’avoir pas encore repris ses forces. «Je trouve ça difficile», admettra-t-il, à la fois de se retrouver dans cet état de santé et d’avoir à se restreindre à un seul entraînement léger par jour.

Et pourtant, au bout du fil, son rire continue de chatouiller l’oreille. «Je réussis à rire encore, c’est bon signe», reconnaît celui qui n’a pas perdu son optimisme en dépit des épreuves rencontrées depuis son passage en Afghanistan au sein des Forces armées, où il fut victime de l’explosion d’une mine en 2009. La pente, il l’a déjà remontée plus d’une fois.

Aussi planifie-t-il de reprendre progressivement l’entraînement au Club de canoë-kayak du Lac-Beauport à compter de la mi-octobre. «J’ai hâte de recommencer en tabarnouche!», s’exclame-t-il d’un ton qui trahit toute son impatience. Question de lui donner un répit, le 22e Régiment a accepté d’alléger sa tâche de travail lorsqu’il renouera avec son embarcation.

Car la prochaine saison sera décisive en vue des Jeux paralympiques de 2016. «Je vais être conservateur sur les compétitions l’an prochain, quitte à en décliner quelques-unes, pour être à mon meilleur en 2016», conclut, déterminé, Christian Maranda.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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