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De Montréal à Québec à la course pour l’École secondaire du Mont-Sainte-Anne

COURSE À PIED. Malgré les intempéries qui ont semé leur parcours, ils étaient 34 élèves de l’École secondaire du Mont-Sainte-Anne (ESMSA) à franchir la ligne d’arrivée à Québec le 15 mai dernier, après 30 heures et 270km de course à relais.

Durant toute l’année scolaire, ces élèves de l’ESMSA se sont entraînés pour participer à ce défi sportif. «Ils avaient un entraînement à raison d’une fois par semaine, raconte l’une des enseignantes qui les ont préparés au défi, Catherine Lalancette. L’entraînement s’était intensifié au fur et à mesure qu’on approchait du défi.»

Le 14 mai, à 8h à Montréal, le coup d’envoi du défi a sonné. Ils ont commencé par une course en boucle que chaque équipe devait faire, avant d’entamer, un à un, leur course à relais. «En tout, ils ont couru un peu plus d’un demi-marathon chacun, estime Catherine Lalancette. Les jeunes faisaient le suivi de leurs kilomètres en inscrivant des notes sur leur jambe.» L’enseignante assure que chaque élève a su repousser ses limites.

Le nombre de kilomètres parcourus dépendait aussi de la température au moment d’entamer sa course, explique l’accompagnatrice. «On les laissait courir un, parfois deux kilomètres. Il a commencé à pleuvoir toute la nuit et il a fait très froid le dimanche.» Dans ces circonstances, les jeunes alternaient plus rapidement.

Mince temps de repos

L’ensemble du convoi d’autobus s’est arrêté à Trois-Rivières vers minuit dans la nuit du samedi à dimanche pour un temps d’arrêt technique. «Comme on était dans les derniers dans le convoi, ça nous a laissé environ 1h30 de repos», rapporte Mme Lalancette. Les élèves ont pu fermer les yeux quelque peu, avant de reprendre la route vers Québec. «Le réveil a été difficile, mais au moins ils ont pu se reposer», concède l’enseignante.

Le groupe de l’ESMSA a fini sa course vers Québec aux alentours de 17h le dimanche. «On les sentait très euphoriques à leur arrivée, soutient leur accompagnatrice. Ils sont tous sorts pour courir le dernier 2,8km. C’était beau de voir l’entraide entre eux. Même les blessés sont sortis.»

La pluie a eu raison des festivités de fin de parcours, qui se sont écourtés avec un retour à la maison plus rapide qu’à l’habitude. «Nous étions habitués de finir la course à Montréal. Je crois que ç’a fait plaisir aux élèves d’arriver rapidement chez eux.» Selon Catherine Lalancette, les conditions météorologiques n’ont pas eu raison de la motivation des élèves qui se sont donné jusqu’au bout.

Québec Hebdo

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