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Les sœurs Petitclerc: complices dans le sport… et dans la vie

SKI DE FOND. Toutes deux membres du Club Nordique Mont-Sainte-Anne, les fondeuses Élisabeth et Anne-Marie Petitclerc attachent une importance particulière à leur sport, une expérience qu’elles vivent en famille depuis leurs premiers coups de patin.

En fait, elles ne sont pas deux, mais bien trois sœurs Petitclerc à s’être plongé dans le monde du ski de fond. L’aînée, Gabrielle, a pavé le chemin pour toute la famille en commençant le ski-études à son entrée au secondaire. «Ce sont mes parents qui m’ont encouragée à m’inscrire dans ce programme», raconte-t-elle. Après le secondaire, elle a délaissé peu à peu la compétition pour se concentrer sur ses études. Elle fréquente toujours le monde du ski, cette fois comme entraîneur de la ligue jeunesse des Jackrabbit. «C’est mon équipe qui a gagné le pentathlon des neiges!» rapporte fièrement la jeune femme de 20 ans.

Élisabeth, 16 ans, et Anne-Marie, 14 ans, ont suivi leur grande sœur dans son sport d’hiver. Elles ont commencé elles aussi dans les Jackrabbits, jusqu’à ce qu’Élisabeth fasse son entrée au club. «Ça l’a vraiment été de longues années! Se souvient Anne-Marie. Je voulais tellement entrer dans le club avec elles.» Chose qu’elle a faite à son tour lorsqu’elle a eu 9 ans, à son plus grand bonheur.

Être en famille, c’est plaisant… et pratique!

Régulièrement, les deux sœurs décident ensemble d’aller s’entraîner au rang Saint-Julien, leur lieu de prédilection. «C’est beaucoup plus motivant quand on y va à deux», rapporte Anne-Marie. «On a presque le même entraînement, on peut faire les exercices ensemble», complète sa grande sœur Élisabeth. Celle-ci course dans les Juniors B, alors qu’Anne-Marie en est à sa première année chez les juvénile.

Pour les sœurs Petitclerc, les compétitions communes du ski de fond leur permettent de s’encourager l’une l’autre. Même que la présence d’Élisabeth dans l’assistance a déjà permis à sa cadette de se dépasser à la première compétition de cette saison, à Craftsbury au Vermont. «Je me souviens, j’étais quatrième et je me cassais la tête pour savoir comment j’allais dépasser les premières, raconte-t-elle. Au dernier sprint, j’ai entendu ma sœur me crier « Go Anne-Marie! T’es capable! » C’est comme si à ce moment, je ne faisais plus la course pour moi, mais pour elle!» L’effet a été efficace, elle est arrivée deuxième, comme elle le voulait. «Je savais qu’elle pouvait le faire», de compléter Élisabeth.

Celle-ci a d’ailleurs failli manquer sa propre remise de médaille lors de la dernière coupe NorAm au Mont-Sainte-Anne parce qu’elle encourageait sa sœur. «J’étais tellement fière d’elle!», se souvient Anne-Marie en pensant aux résultats de sa sœur, soit 3e et 2e. «C’est l’une des premières fois où je performais aussi bien», mentionne humblement Élisabeth.

Bientôt, elles s’envoleront pour Whitehorse, au Yukon, où elles participeront aux Championnats canadiens. «J’espère faire un top 3… ou 5. Ça dépend comment ça va se passer», confie Anne-Marie. Avec un calibre élevé, Élisabeth se prononce prudemment sur ses objectifs. «Avec un top 10 ou un top 15, je serais contente», conclut la jeune fille.

Québec Hebdo

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