Soutenez

Ski acrobatique: Simon Pouliot-Cavanagh de retour en force

SKI ACROBATIQUE. Après une saison écourtée abruptement l’an passé, le bosseur Simon Pouliot-Cavanagh est de retour sur ses skis en vue d’une saison qui s’annonce déterminante pour les skieurs à bosses.

Simon Pouliot-Cavanagh avait coupé court à sa dernière saison 2015-2016, un mal de dos persistant l’empêchant de continuer. «J’ai eu une hernie discale L4 L5, explique-t-il. Ça ne faisait pas partie de mes plans. Ça n’a pas été évident non plus comme décision à prendre, mais j’ai décidé de me retirer.»

La décision a été sage pour le skieur de 26 ans qui revient en pleine forme cette année. «Je suis très content aujourd’hui d’avoir fait ce choix-là, d’avoir pris la saison de congé en vue de me rétablir à 100% pour cette saison-ci», affirme-t-il, expliquant que les enjeux sont beaucoup plus grands pour lui cette année.

«Ç’a été très bénéfique de prendre du temps de repos pour moi, de laisser le temps à mon corps de reprendre le dessus», croit-il. Le jeune homme a continué sa préparation physique en mentale pendant ces six mois de pause, en optant pour des sports sans impact, comme la natation et le vélo. «Tout ça fait en sorte que je suis revenu plus fort.»

Simon Pouliot-Cavanagh constate déjà des améliorations dans ses performances après sa convalescence. Au camp d’entraînement de l’équipe canadienne en août dernier, le bosseur avait l’impression de n’avoir rien perdu. «Au niveau de la confiance, juste le fait de savoir que je peux être solide sur mes skis sans avoir à me soucier de mon dos, ça m’aide considérablement dans mes sauts.»

Une saison déterminante

L’enjeu est crucial pour le skieur de L’Ancienne-Lorette qui souhaite ardemment participer aux prochains Jeux olympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang. «C’est ce qui manque à ma carrière de ski, soutient-il. C’est mon principal objectif.» D’ailleurs, les bosseurs auront aussi l’occasion de s’exercer pour la première fois aux événements tests des Jeux olympiques en Corée en coupe du monde cette année.

Les résultats qu’il obtiendra aux coupes du monde de cet hiver pèseront dans la balance en vue du prochain classement olympique de l’équipe canadienne. «C’est certain que cette année, les résultats vont compter en vue des Olympiques.» La première coupe du monde du circuit se tiendra en Finlande le mois prochain. Il espère pouvoir monter à au moins deux reprises sur le podium durant la saison et rester constant dans ses performances.

Les Championnats du monde se tiendront quant à eux en mars 2017 à Sierra Nevada, en Espagne. «J’espère me tailler un top 6 aux championnats du monde, relate-t-il. C’est d’ailleurs là que j’ai monté pour la première fois sur un podium en coupe du monde en 2013.» Un signe pour 2017? «Disons que si je peux répéter l’expérience cette année en Championnat du monde, ce serait vraiment génial.»

Un peu d’histoire…

Simon Pouliot-Cavanagh a eu la piqûre pour son sport très jeune, alors qu’il n’était encore qu’un enfant. «Le ski acrobatique, ç’a commencé avec beaucoup d’aller-retour au Mont-Sainte-Anne avec ma mère et mon frère», raconte-t-il en rigolant. La performance du skieur Jean-Luc Brassard aux Jeux olympiques de Nagano en 1998 l’a convaincu de poursuivre dans cette voie. Il a fait partie pendant six ans du club de ski acrobatique du Mont-Sainte-Anne avant de rejoindre l’équipe du Québec pour quatre ans. Depuis 2010, il a trouvé sa place au sein de l’équipe nationale canadienne de ski acrobatique. Dans le circuit international, au début 2016, il avait monté à deux reprises sur le podium et s’était classé 19 fois dans un trop 10 sur ses 42 départs en carrière. Il commence sa septième année avec l’équipe canadienne.

Québec Hebdo

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.