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Vélirium 2018: la relève locale à la maison

Les coupes du monde de vélo de montagne qui se tiendront au Mont-Sainte-Anne (MSA) accueillent chaque année des athlètes en provenance d’une trentaine de pays. Or, pour les cyclistes locaux, il s’agit d’une occasion de défendre leurs couleurs dans les sentiers battus. 

Amélie Simard se concentre sur le circuit coupe Canada pour la saison 2018.

Photo gracieuseté – Janick Lemieux et Pierre Bouchard

Si le Mont-Sainte-Anne suscite un engouement à l’international, c’est entre autres grâce à sa réputation concernant la difficulté de ses parcours, modifiés année après année. Les organisateurs soulignent d’ailleurs qu’ils tentent d’en faire un continuel défi pour les athlètes qui évoluent dans le milieu du vélo de montagne.

Toutefois, pour les sportifs qui ont la chance de se pratiquer plus régulièrement sur leur montagne, la symbolique de la compétition est bien différente. Par exemple, Amélie Simard, originaire de Beaupré, affirme que cet événement constitue une occasion de renouer avec son public et son lieu initial d’entraînement, elle qui est déménagée à Sherbrooke pour les études. 

«Performer devant des gens qu’on connaît, ça apporte une certaine pression, mais il faut savoir changer la pression en adrénaline», révèle l’adepte de cross-country âgée de 21 ans. Elle était arrivée 9e lors de sa première coupe du monde au MSA, son meilleur résultat à vie.

Quant à Félix Longpré, de Saint-Ferréol-les-Neiges, il dévoile que sa première participation à la coupe du monde au MSA est l’exploit qui l’a rendu le plus fier dans sa carrière, jusqu’à présent. Aujourd’hui âgé de 20 ans, il assiste depuis sa tendre enfance aux compétitions de vélo de montagne qui se déroulent près de la maison familiale.

«Non pas que mon résultat était marquant, mais plutôt parce que mon entourage s’était déplacé pour me voir et ça c’est motivant», se souvient celui qui se spécialise aussi dans le cross-country.

Moments marquants

Par expérience, les deux athlètes qui ont déjà pris part aux compétitions au Mont-Sainte-Anne par le passé ont souligné l’atmosphère distinctive qui y règne lors de la fin de semaine.

«C’est ma course préférée dans la saison, et de loin! Je suis toujours motivée à bien performer, car c’est celle où l’ambiance est la plus folle», explique Amélie Simard avant de se lancer sur les pistes de la coupe du monde de cross-country pour la troisième fois, au Mont-Sainte-Anne.

«Le départ est toujours impressionnant, étant donné qu’on court contre des gens qu’on n’a jamais vus et qu’on doit s’adapter à leur réalité en temps et lieu», renchérit Félix Longpré.

Questionnés quant à leurs attentes sur leur performance respective, ils se sont tous deux avoués confiants et dépourvus de stress.

Grand sportif, Félix Longpré pratique également le ski de fond au niveau compétitif

Photo gracieuseté – Florence Dostie-Ménard

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