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Succès retentissant au canyon Sainte-Anne

SENSATION. L’heure des bilans est arrivée pour le festival de highline tenu durant la fin de semaine de la fête du Travail au canyon Sainte-Anne d’où touristes et adeptes de ce nouveau sport sont repartis comblés.

L’expérience a été bonne de toute part pour ce tout premier festival où les athlètes de la discipline se sont aventurés à plusieurs mètres dans les airs au-dessus de la rivière Sainte-Anne. «Nous avons eu beaucoup de commentaires positifs des participants qui ont été agréablement surpris par la beauté des lieux», raconte Julien Desforges de chez Slackline Montréal, les organisateurs du festival.

Sept lignes étaient installées au total sur le site du canyon, de toutes les longueurs et de toutes les hauteurs. «Nous avions des lignes plus ou moins longues pour que chaque participant trouve le niveau qui lui convient, explique l’adepte de slackline. Plusieurs amateurs ont pu essayer la highline pour la première fois.»

La highline est un dérivé de la slackline, qui se pratique à quelques pieds du sol. Accrochés bien solidement entre deux arbres, les participants tentent de rester en équilibre sur ces sangles de nylon tendues. «Nous avons aussi offert des ateliers près du sol lors du festival», raconte Julien Desforges.

Une expérience à reproduire

Pour la copropriétaire des lieux, Hélène Mc Nicoll, le weekend d’activités a été un véritable succès sur toute la ligne. «Nous avons eu du beau temps et beaucoup de bons commentaires des visiteurs très impressionnés par les performances des athlètes», affirme-t-elle. La centaine de participants ont obtenu une entente avec la municipalité de Saint-Joachim pour camper sur le terrain face au canyon.

Pour les organisateurs, le succès de la première édition annonce de bons présages pour l’avenir. «C’est sûr que nous voulons revenir si nous avons la permission», ajoute Julien Desforges.

Québec Hebdo

Slackline et highline, qu’est-ce que cela?

Apparue dans les années 80, la slackline a vu le jour grâce à des grimpeurs qui ont voulu s’amuser sur leurs câbles d’escalade. Le principe est de tenir en équilibre et de réaliser diverses prouesses sur un câble de nylon tendu, dans lequel il reste une certaine élasticité, pour pouvoir sauter. Le tout se pratique à quelques pieds du sol, à une distance d’une dizaine de mètres. La highline est un dérivé de la slackline, mais elle se pratique beaucoup plus haut et sur une plus longue distance. Un harnais de sécurité est requis pour cette activité.

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