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Julie Massé championne du monde de Kin-Ball

Une résidente de Boischatel, Julie Massé, a participé à la victoire du Canada lors de la dernière Coupe du monde de Kin-Ball, disputée à Liège, en Belgique, du 30 octobre au 3 novembre.

Le Canada est invaincu en 14 ans lors de cette compétition qui a lieu aux deux ans, mais il ne faut pas croire que ce titre a été défendu facilement. «Là-bas, ce n’est pas le même style de jeu. C’est stressant. Il a fallu une période d’adaptation», explique l’athlète de 26 ans.

Les styles des autres équipes a notamment forcé les membres de l’équipe canadienne à apporter des ajustements au niveau défensif. Les Japonaises auront donné du fil à retordre à la formation de Julie Massé. «Elles sont petites alors elles n’ont pas beaucoup de force, mais leurs frappes ont de l’effet et sont très rapides. Au Canada, nous sommes plus habitués à des frappes avec davantage de puissance», expose-t-elle.

En plus de ces ajustements, les Canadiennes devaient faire face à la pression de devoir défendre leur titre. «Défendre un titre, c’est stressant. Tout le monde dit que nous allons gagner, mais quand on arrive là-bas, le jeu n’est tellement pas pareil que c’est déstabilisant», indique la Boischateloise. Onze pays participaient au tournoi.

Élite

Il s’agissait de la première Coupe du monde à titre de partante pour Julie Massé. Elle était substitut lors de la précédente ayant eu lieu à Nantes, en France. Sa force: l’attaque. «J’ai une très bonne force de frappe», souligne-t-elle.

L’équipe canadienne était composée de Québécoises puisque les autres provinces ne sont pas encore assez fortes dans ce sport. Comme le bassin de joueuses de Kin-Ball se trouve ans la région de Montréal, Julie et un membre de l’équipe masculine devait se rendre là-bas d’une à deux fois par mois pendant environ un an et demi.

Après 18 ans de Kin-Ball, Julie Massé a décidé de se concentrer sur les autres sports qu’elle pratique, soit le soccer et l’Ultimate frisbee. «Le Kin-Ball demande du temps et de l’énergie. Aussi, c’est beaucoup d’argent puisque nous payons pour absolument tout», affirme celle qui se retire au sommet.

L’Autre Voix, membre du Groupe Québec Hebdo

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