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Le trampoline en plein développement

JUNIOR. Trois fois par semaine, une douzaine de jeunes de 8 à 14 ans pratiquent un sport en pleine hausse de popularité, le trampoline. Entrainés par deux anciennes trampolinistes, ces jeunes athlètes pourraient même voir leur discipline devenir un sport-étude dans les prochaines années.

L’équipe est dirigée par la doctorante en psychologie du sport et ancienne trampoliniste de haut niveau, Elise Marsollier. Entraîneuse depuis 2010, elle a par la suite été rejointe par l’une de ses anciennes étudiantes, Rachel Drouin-Germain. «Nous ne sommes pas un club a proprement dit. Par contre, pour faire des compétitions, nous devions être un club. On s’est donc rattaché au club de gymnastique Québec Performance, un mariage naturel d’après moi», explique Elise Marsollier.

Selon elle, les jeunes qui passent par sa troupe sont très bons et très motivés. «Les jeunes évoluent très bien. On vise surtout d’être un outil de développement plus que de performance. Actuellement, on une douzaine d’athlète, ce qui est optimal quand on a seulement environ 1h30 par séances.»

Comment expliquer la popularité grandissante?

De plus en plus de jeunes semblent intéressés par ce sport, autant les filles que les garçons. «Honnêtement, c’est assez égal. Je dirais que le côté esthétique plaît beaucoup aux filles et le côté casse-cou attire les garçons. Les gymnastes sont des modèles pour les jeunes, mais aussi des athlètes pratiquant d’autres sports connexes comme Alexandre Despaties favorisent le développement du trampoline», raconte la doctorante en psychologie du sport.

Des événements comme les Jeux olympiques sont aussi une bonne source de motivation pour les jeunes. «Aux Jeux de Londres en 2012, le Canada a remporté une médaille d’or en trampoline chez les femmes. Après ça, nous avons dû ouvrir un nouveau groupe en raison du nombre d’inscriptions qui en a suivi», se rappelle l’entraîneuse.

Vers un sport-étude?

Selon Élise, le trampoline serait à un tel point en demande qu’un programme de sport-étude serait actuellement en construction et pourrait débuter dès septembre 2017. «Le programme est déjà bien monté, mais on attend d’avoir nos nouvelles installations pour pouvoir commencer», explique-t-elle.

Ces nouvelles installations, Elise et sa troupe y auront accès en janvier prochain, lorsque la construction des palestres du Complexe sportif De Rochebelle sera achevée. Le déménagement permettra aux athlètes de s’entraîner dans un environnement plus adapté, eux qui sont actuellement situés au centre de la piste de course du PEPS de l’Université Laval. «Actuellement, nous n’avons que deux trampolines qui datent un peu.

Les jeunes sautent sur des trampolines qui sont corrects, mais moins bons que ceux en compétition, ce qui déstabilise beaucoup nos jeunes lors des championnats.» Lors du déménagement dans les palestres De Rochebelle, le nombre de trampolines passera de deux à une dizaine.

En fin de semaine, deux membres de l’équipe d’Elise et Rachel seront au championnat provincial qui aura lieu du 22 au 24 avril, à Drummondville.

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