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Le plaisir de bouger dans la simplicité

ACTIVITÉ PHYSIQUE. Motivées à amener les gens inactifs à bouger et ultimement à participer à la Grande Marche de Pierre Lavoie, trois professionnelles de la santé ont récemment démarré deux Cubes de marche, un club de marche sans prétention.

Deux fois par semaine, soit le lundi et le jeudi à 18h30, elles partent 45 minutes avec les marcheurs. Le lundi, le groupe part du quai des Cageux, tandis que le jeudi, le départ se fait de la Pointe-aux-Lièvres. «Notre objectif est de faire marcher les gens pour qu’ils acquièrent de saines habitudes de vie», explique Christine Motheron, médecin de famille. Sa collègue Sophie Claude, aussi organisatrice, est également médecin de famille.

Pour la kinésiologue Geneviève Doyon, il n’y a pas de critères de sélection pour le Cube. «L’activité est gratuite. On vise tout le monde et tous les âges, autant les jeunes, les parents, les grands-parents, les mamans avec poussettes, etc. Le but, c’est de marcher à son rythme, pour favoriser l’activité physique et le plaisir de bouger.»

Comme le Cube est en démarrage, les membres du groupe ne sont pas encore très nombreux, mais ce n’est pas nécessairement l’objectif visé par les responsables. «Nous avons environ une dizaine de personnes, mais avec les vacances c’est très variable. Notre objectif n’est pas nécessairement de devenir un gros club de marche. Ce qu’on veut, c’est vraiment de motiver des gens qui ne font pas d’activité physique à en faire», expliquent-elles.

Pour ce faire, elles tentent de créer une atmosphère sans pression. «C’est zéro compétition, il n’y a pas d’esprit de performance. On prend les gens au niveau où ils sont», affirme Mme Motheron.

Même si l’un des buts et d’amener des marcheurs à participer au défi lancé par Pierre Lavoie, le Cube pourrait poursuivre ses activités après la marche de 5 km du 22 octobre. «Notre objectif à court terme c’est de se rendre à la Grande Marche. Si on réussit à amener une personne qui ne marchait pas, à marcher les 5 km de la Grande Marche, on va être vraiment fières. Si la demande est là, on va continuer après», ajoute-t-elle.

Briser les restrictions qu’on se donne

D’après Geneviève Doyon, les gens s’empêchent souvent eux-mêmes de bouger. «Il n’y a pas de raisons de ne pas faire de l’activité physique. C’est ce qu’on fait dans le cadre de mon travail, on adapte en fonction de la personne. Je suis habituée de les prendre inactifs et de les amener à bouger un peu plus. La motivation de faire ça en groupe en attire plusieurs et le Cube est un moyen d’être en groupe.»

Christine Motheron dit tout à fait partager les propos de sa collègue. «On commence vraiment de zéro. Souvent, les gens sont intimidés de s’inscrire à une activité par le fait d’aller se montrer « pas en forme ». Ne pas se fier à la température, c’est aussi un apprentissage à développer pour plusieurs. Il y en a certains pour qui il faut absolument qu’il fasse beau, pas trop chaud et qui ne sortent pas s’il annonce de la pluie. La température ne doit pas être un facteur», conclut le médecin de famille.

En incluant les deux Cubes du quai des Cageux et de la Pointe-aux-Lièvres, il existe huit Cubes à Québec et un à Lévis. Pour plus d’informations sur celui de Christine Motheron, Geneviève Doyon et Sophie Claude, visitez leur page Facebook «Le Cube de marche de Québec.» Il n’est pas nécessaire d’être membre Facebook pour y accéder. Pour la Grande Marche, visitez le www.gdplmd.com/fr/evenements.

Québec Hebdo

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