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Myriam Adam, une recrue passionnée

VOLLEYBALL. Le sport est une passion. La plupart des sportifs diront que leur vie tourne autour de la discipline qu’ils pratiquent. C’est le cas de la recrue du club de volleyball du Rouge et Or, Myriam Adam.

L’aventure a commencé alors que Myriam était en première secondaire et qu’elle fréquentait le Collège de Champigny. Étant une fille reconnue pour faire beaucoup de sport, elle a saisi une opportunité qui l’a amenée là où elle est aujourd’hui. «Tout le monde me connaissait comme une fille sportive, je touchais à un peu tous les sports. Il manquait de monde dans l’équipe de volleyball, je me suis inscrite.»

En quatrième secondaire, la volleyeuse native de Montréal, se joint au club civil du Cégep Garneau, école où elle fera ses études collégiales en tant que représentante des Élans, l’équipe sportive du cégep. «Je suis restée à Garneau et j’ai joué en division 1. Je n’ai pas joué en première année, mais beaucoup plus en deuxième et troisième année. C’était un choc de ne pas jouer, mais on m’avait avertie d’avance et c’était correct pour moi. J’étais là pour apprendre», explique-t-elle.

À la fin de son parcours avec les Élans, Myriam choisit l’Université Laval où elle commence un baccalauréat en génie industriel. Côté volleyball, la marche n’a pas été trop haute. «Le calibre universitaire n’est pas beaucoup plus élevé que le calibre collégial. Je joue beaucoup pour une première année, ça m’aide, car je suis là pour apprendre.»

Ce qu’elle trouve plus difficile, c’est que depuis son arrivée à l’université, elle est utilisée à presque toutes les positions. «Au secondaire et au cégep, je jouais au centre. Maintenant, je joue un peu partout. Pour moi, le jeu arrière est un peu plus difficile.» Le défi ne l’inquiète pas outre mesure, puisqu’elle a vu de l’action dans la douzaine de matchs que l’équipe a disputés cette année. Elle a donc pu s’y habituer.

Jumeler études, sport et travail

Autant sur le terrain qu’à l’école, Myriam s’attend à une grosse session d’hiver. Pour le Rouge et Or, l’objectif premier est de remporter son éventuel match de demi-finale pour pouvoir passer aux étapes suivantes.

Académiquement, elle est confiante malgré la grosse session à venir. «Je ne suis pas une fille stressée, j’ai toujours eu de la facilité à l’école. Il suffit d’être très organisé et de choisir ses priorités. L’entraîneur de volleyball nous donne l’horaire à chaque début de semaine, je me fais alors un agenda très structuré.»

De cette façon, elle réussit à jumeler une séance d’entraînement chaque jour, un à deux matchs la fin de semaine, en plus de ses études et son travail au Golf De Pratique l’Hétrière. «Mon patron est très compréhensif et j’ai la possibilité de faire des devoirs là-bas.»

Et en dehors du Rouge et Or?

Lorsque la session se termine au mois d’avril, la volleyeuse de 20 ans s’accorde environ trois semaines de pause. Puis, c’est la saison de volleyball de plage qui commence. «J’essaye de décrocher un peu, mais ce n’est pas facile. J’en profite pour voir mes amis et relaxer en masse!»

La saison d’été, c’est un peu plus de huit tournois pour Myriam qui joue dans la catégorie des 21 ans et moins. Si, au départ, elle y allait surtout pour continuer de jouer au volleyball, elle prend les choses beaucoup plus au sérieux, peut-être même jusqu’à penser en faire une carrière. «Je ne sais pas si je poursuivrais là-dedans, mais j’aimerais beaucoup jouer au volleyball de plage professionnel pour tout le côté voyage qui viens avec.»

Dans le prochain mois, c’est un calendrier chargé qui attend Myriam Adam et le club de volleyball du Rouge et Or alors que l’équipe disputera deux matchs par fin de semaine d’ici la mi-février.

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