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Être un lièvre de cadence dans les marathons

Justin Robillard participera au Demi-marathon Blakes à Montréal le 25 septembre prochain. Amateur de course à pied depuis 2007, le Carougeois se transforme aussi en lapin de cadence depuis quelques années lors du Marathon des Deux Rives à Lévis et Québec.

Costumé d’oreilles de lapin, les lièvres de cadence parcourent le trajet durant un temps spécifique. L’objectif est d’aider les nouveaux coureurs. Dans le cas du Marathon des Deux Rives, ce sont des membres expérimentés du Coin des Coureurs. «On est en mesure d’estimer notre vitesse. On aide les participants à atteindre leur objectif avec une vitesse de croisière stable», explique M. Robillard. Habituellement, la course se fait par intervalle de dix minutes de course et une minute de marche.

Comment faire pour courir à un rythme contant? Il n’existe pas de recette magique, mais quelques trucs, selon le résident de Cap-Rouge. «Il faut que le coureur se connaisse. À chaque kilomètre, il y a une borne de repère au Marathon des Deux Rives. Souvent la majorité des lièvres ont une montre chronomètre», note-t-il. Encore là, il faut que la montre fonctionne. Lors de sa dernière expérience en tant que lapin de cadence, un bris à sa montre l’a forcéà se fier seulement sur les deux seuls chronomètres disponibles sur le parcours. Il a réussi le défi du lièvre de deux heures lors de la course du 21 km en arrivant deux minutes plus tôt.

Pour l’amateur de course à pied autant pendant l’été que l’hiver, l’expérience vécue comme lapin de cadence est riche. «C’est une forme de bénévolat et une occasion pour partager ma passion pour la course. J’ai l’impression d’aider les gens. Honnêtement, c’est pour cela que je le fais», confie-t-il. Avant le départ, les recrues vont souvent à la rencontre des coureurs aux oreilles roses afin d’être réconfortées et rassurées. Suivre le lapin de cadence constitue une source de motivation et d’encouragement afin de ne pas lâcher et garder sa concentration. Quelques coureurs le remercient d’ailleurs une fois arrivés à destination, ce qui constitue sa récompense après les kilomètres parcourus.

«Suivre un lièvre, ça peut être une source de motivation et donner le rythme. Dans mon cas, je n’ai plus besoin d’en suivre», reconnaît M. Robillard. Le 25 septembre prochain à Montréal, ne le cherchez pas derrière un lièvre de cadence. Le Carougeois aura sa propre stratégie grâce à ces années d’expérience en poche.

L’Appel, membre du Groupe Québec Hebdo

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