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Une saison en or

VÉLO DE MONTAGNE. Raphaël Gagné connaît jusqu’à présent sa meilleure saison en carrière en vélo de montagne. À 28 ans – il a célébré son anniversaire le 16 juillet dernier –, l’athlète de Charlesbourg vient d’être sacré coup sur coup roi de la montagne des États-Unis (série US Cup), des Amériques (Jeux panaméricains) et du Canada (Championnats canadiens). Entrevue avec celui qui prépare le terrain pour les Olympiques de 2016.

Québec Hebdo: Tu viens de signer tes premières victoires chez l’élite à la série US Cup, aux PanAm et aux Championnats canadiens. Qu’est-ce que ces titres représentent dans une carrière?

Raphaël Gagné: J’avais déjà gagné des Coupes Canada – ma première, c’était en 2008. Quand on gagne au Canada, on essaie de gagner aux États-Unis. Ça a quand même pris beaucoup de temps (petit rire), donc c’est le travail des années, de l’apprentissage, de toute la persévérance. Que je remporte cette année la série, ça témoigne d’une belle constance, que mon niveau de forme est bon et ça donne confiance aussi.

Je pense justement que ça m’a donné confiance, ça m’a inspiré pour les Jeux panaméricains, et sans doute aussi pour les Championnats canadiens.

QH: La saison est loin d’être finie avec trois autres Coupes du monde qui approchent, dont celle du mont Sainte-Anne (31 juillet au 2 août) Avec toutes ces victoires, tu dois viser la plus haute marche du podium pour cette compétition?

RG: En fait, il faut mettre les choses en perspective. De gagner une Coupe du monde, ce serait vraiment ambitieux pour moi. Mon meilleur résultat chez le senior, c’est 14e. […] Ce que je vise, c’est de refaire un top 15 et si jamais c’est encore mieux que ça, je serais bien content.

QH: Comment est le parcours au mont Sainte-Anne?

RG: Il se démarquait par le passé par son niveau technique; maintenant, je dirais qu’il est aussi technique que les parcours de Coupes du monde auxquels on a droit en Europe. Par contre, il est rendu tellement physique; ils ont ajouté des montées, des montées abruptes. C’est vraiment un parcours digne de Coupes du monde, autant sur le plan physique que technique.

QH: Et ta force à toi, c’est quoi?

RG: Techniquement, je n’ai vraiment rien à envier aux athlètes devant moi. Donc ça serait peut-être d’améliorer, de peaufiner la partie physique, mais ça, ça vient avec le temps.

QH: Tu as connu des saisons qui débutaient en lion, mais qui s’essoufflaient en cours de route…

RG: L’historique de mes dernières saisons, c’est que ça débute toujours très bien, puis il y a des fois un petit niveau de fatigue qui s’installe ou la santé est moins bonne. […]

La grosse différence cette année, c’est que j’arrive à m’entraîner même en période de compétition. J’en ai peut-être fait un peu moins en début de saison; j’ai été moins gourmand, j’ai voulu être moins prêt. Pourtant, ça a joué à mon avantage dès le début. Présentement, je sens qu’autant le niveau de forme que de fraîcheur est bon, et ça me permet de bien récupérer des compétitions, des entraînements, et de continuer à progresser physiquement.

QH: Autrement dit, tu places tes pions pour les Olympiques?

RG: (petit rire) Si on veut; il n’y a vraiment rien de garanti. On est quatre Canadiens qui se disputent deux postes sur l’équipe nationale. Ce qui compte, c’est les résultats en Coupes du monde et aux Championnats du monde cette année. Le début de la saison 2016 sera important aussi.

Où rouler dans la région? Les suggestions de Raphaël Gagné

– Les Sentiers du Moulin à Lac-Beauport (d’où il est originaire)

– La Vallée du Bras-du-Nord à Saint-Raymond

Québec Hebdo

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