Kendo: La Voie du Sabre

SPORT – Le Kendo (escrime japonaise) est l’art du Samouraï. Le Club Québec Kendo Kaï, situé au PEPS de l’Université Laval, rejoint environ une vingtaine d’adeptes du sport. En plus d’un art martial, c’est aussi un sport de compétition qui allie techniques, tactiques du combat au sabre et spiritualité.

Les rudiments de base

Les kenshis (pratiquants du Kendo) ont un costume traditionnel: une veste de coton (Kendo-gi) et un pantalon-jupe (Hakama). De plus, ils ont une armure de protection munie d’un casque (Men), d’un plastron (Do), d’une ceinture (Tare) et des gants (Kote). Ils emploient une épée de bambou, le shinaï. Les frappes valides doivent toucher seulement certaines parties du corps: tête, poignets, flancs ou gorge. De plus, il faut qu’elle soit faite avec l’extrémité du sabre, dans une posture appropriée. Le cri obtenu par une forte expiration ventrale (kiai) est également de mise. On dit que le cri libère les efforts au moment de la frappe. «Le cri montre ton esprit», souligne un élève. Les arbitres sont souvent trois en compétition et doivent eux-mêmes pratiquer le Kendo à haut niveau, puisque les coups sont difficiles à juger.

Comme il s’agit d’un sport protégé et évitant les contacts physiques violents, tous peuvent le pratiquer à partir d’un bas âge, homme comme femme. «Ce que j’aime, c’est qu’il y a des combats réels, on se frappe dessus avec dextérité: ce n’est pas de la force brute», confie une participante. «C’est très demandant physiquement, l’endurance est importante.»

L’étiquette

Les participants font toujours un salut en début et fin de cours. Il s’agit d’une règle importante en dojo qui fait partie de l’étiquette. Il y a divers grades que les kenshis peuvent acquérir, en passant un examen technique.

Pour de plus amples informations ou pour savoir comment s’inscrire, visitez le: www.qc.kendo.ca/.