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L’accès aux murs d’escalade près du pont Pierre-Laporte interdit

Le ministère des Transports a, depuis quelques jours, interdit l’accès aux deux sites d’escalade situés aux abords du pont Pierre-Laporte.

Cela fait une quarantaine d’années que les amateurs d’escalade s’entraînent sur les parois rocheuses du rocher-école Le Pylône et Champlain.

Et le vendredi 12 juillet, les instructeurs de Roc Gyms ont eu la visite d’un représentant du ministère des Transports. «Nos instructeurs faisaient de l’escalade avec un petit groupe d’une quinzaine de jeunes au rocher-école. Un inspecteur leur a demandé de quitter les lieux car nous n’étions pas autorisés à faire de l’escalade à cet endroit. Ils ont décidé subitement, comme ça, de fermer les murs d’escalade. Personnellement, c’est difficile. Ce n’est pas une bonne nouvelle», explique le propriétaire de Roc Gyms, François-Guy Thivierge.

D’après ce grimpeur réputé, le ministère des Transports aurait pris cette décision car aucune autorisation n’avait été demandée. «C’était toléré depuis 40 ans. Le ministère nous a expliqué qu’il commençait à resserrer les contrôles sur les bâtiments et les terrains qui lui appartiennent», poursuit-il.

Deux sites interdits

Depuis plusieurs jours deux sites sont interdits aux passionnés d’escalade. Le rocher-école Le Pylône, qui se situe près du pont Pierre-Laporte, est destiné aux débutants. Il offre une quarantaine de voies familiales pour tous les niveaux.

Le deuxième site, Le Champlain, ce rocher situé près du fleuve s’adresse aux experts.

Selon M. Thivierge, ce sont 5 000 adeptes qui profitent annuellement de ces deux sites d’escalade. «Pour les Québecois, ce sont des sites qui ont toujours été acquis. Je ne vois pas pourquoi le Ministère interdit l’accès si la pratique est faite de façon sécuritaire. Je ne vois pas pourquoi on devrait perdre l’un des plus beaux sites d’escalade du Québec», dit-il.

Et en 40 ans de pratique sur ces rochers, «il n’est jamais arrivé un accident, tient-il souligner. C’est peut-être plus une question de responsabilité. Il voudrait peut-être que le site soit géré en collaboration avec la fédération québécoise de la montagne et ça serait correct.»

D’ailleurs, les pourparlers sont déjà bien avancés. Demain, le ministère des Transports devrait rencontrer la fédération québécoise de la montagne. «C’est un dossier chaud qu’il faut régler rapidement», conclut-il.

L’Appel, membre du Groupe Québec Hebdo

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