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Un ambassadeur de l’ultimate frisbee

ATHLÈTE. Avec son équipe Éléments, Adrien Bernier-Nadeau a obtenu son laissez-passer pour les Championnats canadiens d’ultimate frisbee, qui auront lieu à Winnipeg à la mi-août. Tous les espoirs de médaille sont permis alors que l’athlète de Charlesbourg revient des États-Unis, de Shawinigan et d’Ottawa avec, chaque fois, le souvenir du podium.

«Les chances sont vraiment là si on performe bien, à la hauteur de notre talent», estime Adrien Bernier-Nadeau en revenant sur ses plus récentes compétitions. Aux Championnats québécois à Shawinigan, notamment, son équipe s’est inclinée en finale. À Boston en juin, où s’étaient donné rendez-vous «la plupart des équipes du nord-est américain», elle s’est classée troisième. Un rang qu’elle reprendra au tournoi No Borders d’Ottawa, qui a rassemblé les meilleures équipes de l’est du Canada.

Des performances d’autant plus prometteuses qu’elles marquent les débuts d’une formation qui ne compte encore que quelques mois d’existence. Sa création témoigne de la popularité de l’ultimate frisbee – ou «disque volant extrême» –, dont les premiers balbutiements remontent aux années 1960. «C’est l’un des sports les plus en expansion de la planète», dira même Adrien Bernier-Nadeau en se fiant à la courbe des membres en hausse dans les différentes associations.

Une question de potentiel

Il faut dire que l’ultimate frisbee se distingue par sa simplicité. «Ça prend juste un frisbee, des souliers à crampons… et du souffle!» énumère le Gaspésien d’origine. Lui-même a commencé par s’y adonner par plaisir en 2009; trois ans plus tard, il passait à la compétition. «Je sentais que j’avais un potentiel.»

Cela, Adrien Bernier-Nadeau le prouvera en 2014 avec une première position aux Championnats québécois, avec son équipe de Sherbrooke de l’époque, qui sera suivie par un 11e rang aux Championnats du monde. Chez celui qui veut continuer à manier le disque «le plus longtemps possible», on le soupçonne de vouloir reprendre le même chemin avec Éléments.

Et les Olympiques? «Ça pourrait éventuellement être un sport en démonstration», croit le jeune ingénieur qui s’entraîne une dizaine d’heures par semaine. D’ailleurs, le Comité international olympique vient officiellement d’en faire une discipline olympique, l’autorisant à concourir pour une place à de futurs Jeux olympiques d’été.

Valeur(s) ajoutée(s)

Chose certaine, Adrien Bernier-Nadeau est «vraiment accroché» à l’ultimate frisbee. Au point, peut-être sans le vouloir, de s’en faire l’ambassadeur. S’il en reconnaît volontiers les exigences physiques et athlétiques, il insistera surtout sur l’esprit du jeu auquel ce sport, qui se pratique à la base sans arbitre, donne ses lettres de noblesse.

«C’est la bonne foi des gens qui prime», explique l’athlète. Sur le terrain, les fautes s’appellent et se règlent entre les joueurs. Honnêteté, intégrité, respect, maîtrise de soi, esprit de conciliation, plaisir du jeu…: autant de valeurs qui, pour Adrien Bernier-Nadeau, donnent sa valeur au sport.

Le saviez-vous?

– Les joueurs doivent être capables d’évoluer à toutes les positions sur le jeu, à l’offensive et à la défensive

– L’équipe offensive marque un point chaque fois qu’elle attrape le disque dans la zone de but de l’équipe défensive

– Il s’agit d’un sport de stratégies, développées et pratiquées en entraînement sous la supervision d’un entraîneur qui peut également être un joueur de l’équipe

– C’est à Charlesbourg, près du marché Jean-Talon, qu’on retrouve le Parc d’ultimate de Québec, avec 10 terrains dédiés au sport

Pour plus d’info: www.ultimatequebec.ca

Québec Hebdo

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