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Des portes ouvertes pour les 50 ans du Club de tir Les Castors de Charlesbourg

Un demi-siècle et près de 900 membres plus tard, le Club de tir Les Castors de Charlesbourg continue d’être méconnu de la population, estime Jacques Garon, membre directeur du conseil d’administration. Aussi l’occasion est-elle belle, en ce 50e anniversaire de fondation, de tenir des portes ouvertes où démonstration de tir de précision et essai encadré par des instructeurs qualifiés seront proposés au public, le samedi 9 novembre prochain, de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h.

«Ce n’est pas un sport aimé», reconnaît M. Garon, qui met justement cela sur la faute, en partie, d’une méconnaissance pour cette discipline qui exige avant tout une grande concentration et la maîtrise de ses nerfs. Des qualités qui peuvent aussi bien être l’apanage des hommes que des femmes, «qui sont à égalité dans ce sport», tient-il à préciser en mentionnant d’ailleurs que le nombre de membres féminines est en croissance.

Ces 900 membres qui composent le club, c’est Monsieur-et-Madame-Tout-le-monde, poursuit-il. Certains sont des chasseurs, d’autres, environ une centaine, sont des athlètes de compétition, d’autres encore s’y adonnent de façon récréative, mais tous ont surtout en commun d’aimer les armes. Or, pour détenir un permis d’arme de poing, il faut avoir préalablement suivi les deux Cours canadiens de sécurité dans le maniement des armes à feu, qui font partie de la formation offerte au Club de tir Les Castors.

Parmi les autres cours, Jacques Garon énumère ceux de tir à air comprimé, à l’arc et à l’arbalète, à la carabine .22 et au pistolet. Il indique que les cibles de pratique ne sont pas des silhouettes humaines, mais de simples carrés de couleur; au passage, il insiste sur les normes de sécurité en vigueur qui sont soumises à des inspections régulières.

Un passé à souligner

Manifestement, il est loin le temps où les activités du club se déroulaient au sous-sol du président fondateur, Gilles Rondeau, qui y avait aménagé une allée de tir pour une poignée de passionnés. C’est là que sont nés Les Castors en 1963. D’ailleurs, pourquoi ce nom? «C’est un animal travaillant et c’est l’emblème du Canada… et je soupçonne qu’il y avait peut-être quelques trappeurs parmi les fondateurs!», s’amuse M. Garon.

Lui-même a été président des Castors de 1988 à 1995, à l’époque où les activités s’étaient déplacées au sous-sol du garage municipal, sur la 76e Rue Est. Là-bas, l’athlète Gale Stewart, membre du club, connaîtra quelques-unes de ses meilleures années de compétition au tir à la carabine. Seulement en 1986, on le retrouve champion canadien, champion des jeux du Commonwealth en équipe, et deuxième au monde à Suhl (Allemagne).

L’athlète poursuivra sa carrière dans les nouveaux locaux acquis en 1999, sur Marie-de-l’Incarnation; en dépit de cet exil géographique, l’organisme à but non lucratif ne gardera pas moins son nom de Club de tir Les Castors de Charlesbourg. Dans ce nouvel espace, plus grand, plus fonctionnel, on peut notamment y croiser Audrey-Anne Déry, récemment sacrée championne canadienne au tir à la carabine à air.

Du haut de ses 50 ans, le Club de tir Les Castors de Charlesbourg tient ainsi à souligner l’apport des fondateurs et des présidents qui permettent, aujourd’hui, de parler d’avenir.

Pour plus d’informations: http://www.tir-castors.com/.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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