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Le fastball: un sport enlevant encore méconnu

BALLE RAPIDE. L’unique équipe de softball masculin de la région Québec revient des Jeux du Canada avec une médaille de bronze en poche. Parmi les 15 joueurs, un seul représentait la Capitale-Nationale: le Beauportois Joey Trottier Simard.

Joey Trottier Simard en pleine action!

Photo gracieuseté

Par Geoffré Samson

Le joueur de 21 ans pratique les sports de balle depuis l’âge de 4 ans. Il y a moins de deux ans, Joey a décidé de passer à la balle rapide, ce sport lui procure plus de défis. «L’intensité du fastball me nourrit, car nous sommes toujours en action. C’est stratégique et on s’aide beaucoup entre coéquipiers. C’est un jeu très rapide», explique le joueur de champ droit.

Dans la province, les bassins de joueurs masculins se situent dans la grande région de Québec, dans l’Est du Québec et au Centre-du-Québec. Les adeptes féminines de balle rapide jouent majoritairement dans la région de Montréal. Joey ajoute qu’au dernier camp de sélection pour Winnipeg, seulement 25 joueurs se sont présentés et quinze étaient du voyage.

Un ambassadeur

«Je trouve dommage que ce sport soit aussi méconnu. J’aimerais être un ambassadeur de cette discipline afin d’en faire connaître les rouages, les difficultés et les défis. Je souhaiterais permettre aux gens de comprendre ce qu’est la balle rapide, car ça offre un spectacle enlevant», exprime le jeune homme.

Tandis que le baseball est en constante progression au Québec, celle du fastball se fait plus lentement. Selon l’organisme à but non lucratif Softball Québec, la balle rapide aurait davantage d’équipes féminines, avec plus de 20 groupes dans 5 catégories. Du côté masculin, il n’y a que 3 équipes au Québec, dont celle de Joey.

L’athlète a toujours bénéficié du support de ses parents, puisque son père jouait lorsqu’il était plus jeune. D’après Joey, pour accroître la présence de ce sport, des collaborations avec les écoles pourraient être mises en place afin que la balle rapide soit connue dès l’âge de 5 ans. «Je ne veux pas être le seul chanceux à vivre ce sport», conclut le sportif.

Joey Trottier Simard avec sa médaille de bronze lors des Jeux du Canada.

Photo gracieuseté

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