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Des jeunes du secondaire se bougent pour le défi Pierre Lavoie

DÉFI PIERRE LAVOIE. Les jeunes de l’école secondaire Joseph-François Perreault s’entraînent activement au Grand défi Pierre Lavoie. Cette course entre Québec et Montréal aura lieu en mai cette année et les élèves du secondaire s’entraînent sur une base volontaire. Qu’ils fassent -30 ou qu’il neige, ils sont un groupe d’une soixantaine à se motiver au quotidien.

«Ils sont en ce moment de 60 à 70, mais à la fin on en garde une quarantaine, les plus assidus», exprime Carl Tremblay, professeur d’éducation physique à l’école. La course est accessible à tous et ne nécessite pas d’aptitude particulière, à part avoir envie de bouger. «N’importe qui peut le faire, il s’agit de relais d’un kilomètre, par deux», soutient M. Tremblay. Une course en rotation donc, à laquelle une légère majorité de filles participent. «Les filles aiment généralement mieux les sports individuels», rappelle le professeur de sport.

Le Grand défi Pierre Lavoie est surtout connu pour sa course de vélo et chez les élèves du primaire. Pour la quatrième année consécutive, les écoles secondaires peuvent y participer. Le défi a comme mission d’encourager les saines habitudes de vie chez les jeunes, et de les inciter à bouger. C’est la deuxième fois que l’école Joseph-François Perreault participe au défi. Certains élèves ont donc la chance d’y participer pour une deuxième année. Les élèves et enseignants vont trotter sur les plaines d’Abraham ou sur le chemin Sainte-Foy, aux alentours de l’école.

Comment ça va se passer, concrètement, en mai? «La course dure non-stop de 30 à 36h, de jour comme de nuit», fait valoir le professeur. S’entraîner est donc non négociable pour acquérir une bonne endurance, tenir et se relayer pendant autant de temps. Les élèves partiront en autobus jusqu’à l’autre côté des ponts et ensuite, la course commencera. Il en coûte à peu près 6000$ à l’école pour participer au Grand défi et une participation de 50$ par élève est demandée. «C’est pour nous assurer du sérieux de leur démarche. Il y a deux ans, on en avait qui lâchaient au dernier moment. Là, avec une petite somme d’engagée, ça devient plus sérieux pour eux», confie Carl Tremblay. L’école a reçu des dons pour équiper les jeunes en soulier et équipement divers de course, par des gens d’affaires de Québec qui souhaitent rester anonymes. Mais l’école est toujours à la recherche de commanditaires pour financer le projet.

«Les jeunes font des choses super, ils ne font pas que jouer aux jeux vidéo», affirme M. Tremblay.

Se donner des défis personnels

Lewan Martinez a 16 ans, il est en secondaire 5, c’est sa 1ère participation au défi. «Même s’il fait froid, même à -30, je suis motivé pour aller dehors courir. Je me donne des défis personnels, à l’école et en éducation physique aussi», soutient le jeune homme. Pour le moment, il est de niveau intermédiaire. «Ça demande surtout de la volonté pour un élève pour participer, et ce que ça va m’apporter c’est la santé, comme ça je n’aurai pas de problème plus tard», décrète le jeune homme.

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