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«La Voie du Saint-Laurent» : déjà 1000km parcourus

PÈLERINAGE. Les pèlerins, Brigitte Harouni et Éric Laliberté, posent les premiers jalons du pèlerinage au Québec tout en récoltant des fonds pour la Fondation Élan et les usagers de l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ). Après avoir parcouru plus de 1 000km à vélo, ils étaient de passage le 15 juillet dans la Capitale-Nationale.

Les états du pèlerin peuvent facilement être comparés à ceux que vivent au quotidien les usagers de l’Institut. Perte de repère, souffrance, joie, découragement, dépassement, simplicité, réappropriation de soi correspondent aux réalités vécues par le pèlerin et par celui qui amorce un long processus de réadaptation.

Brigitte Harouni et Éric Laliberté sont partis le 3 juillet dernier des chutes du Niagara pour rejoindre, à pied et à vélo, Percé. Intitulé «La Voie du Saint-Laurent ; le chemin qui marche», ce pèlerinage longeant le fleuve a un double objectif : «Il s’agit de faire connaître les pèlerinages au Québec. Cette activité est bénéfique tant sur le plan humain que physique et psychologique. On veut que les gens aient le goût de vivre le pèlerinage, qui dure plusieurs jours. De plus, on voulait s’associer avec un organisme qui a les mêmes valeurs véhiculées par le pèlerinage. Les usagers de l’IRDPQ vivent des étapes similaires à celles que l’on vit lors d’un pèlerinage : faire des petits pas chaque jour; développer la persévérance, accepter ses limites, prendre conscience que l’on n’est pas seul, développer son autonomie. On est tous en cheminement», expliquent les deux pèlerins.

Le couple a repris la route à vélo jusqu’à Sainte-Flavie, avec leur fille de 14 ans. À leur arrivée, ils poseront les vélos et poursuivront leur pèlerinage à pied pour arriver le 10 août à Percé.

«On espère que d’autres seront tentés de vivre cette expérience. Ce n’est plus une expérience religieuse comme cela l’a été. Aujourd’hui, le pèlerinage a une dimension holistique. C’est une thérapie par le mouvement», poursuivent-ils.

Après leur voyage, ils publieront un guide pour permettre à d’autres de découvrir cette activité. «Si la personne veut participer, il faut faire le pèlerinage dans la durée, une dizaine de jours. Le pèlerin doit entrer dans une autre dimension afin qu’il puisse dépasser ses limites», conclut Éric Laliberté.

Le pèlerinage en chiffres

2 000km à parcourir

80 à 90km parcourus par jour à vélo

Aucune préparation physique

20 jours de vélos

20 jours de pèlerinage à pied

Départ le 3 juillet

Arrivée le 10 août

Pour faire un don en soutien à leur initiative, pour obtenir le calendrier de leurs parcours et être au fait de leurs découvertes, visitez le www.fondationelan.com et leur site, le www.bottesetvelo.com.

Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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