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Trois générations au galop

ÉQUITATION. En 1990, Raynald Laverdière s’installe en banlieue de Québec pour se consacrer à sa passion: les chevaux. Depuis trois générations, la famille de Saint-Émile partage sa flamme pour l’enseignement équestre, le tout dans le respect de l’animal.

Hélène Laverdière en compagnie de sa fille Frédérique.

Photo TC Media – Geoffré Samson

Les deux filles de Raynald avaient déjà la piqûre du sport dès leur tout jeune âge. Hélène et Sophie excellaient dans les performances de type western. Elles se spécialisaient aussi dans le reining, une discipline qui requiert une technique de dressage particulière où les chevaux font diverses figures et manœuvres complexes.

Bachelière en enseignement, Sophie a développé ses premiers atouts pédagogiques au ranch familial. Peu à peu, Hélène prenait les rênes de la ferme, ce qui a permis à sa sœur de se consacrer davantage au milieu scolaire.

En 2000, Hélène a enfin l’occasion de se dédier entièrement à son sport, démarrant un centre de performance équestre sur les terres de son père. Elle occupe alors les deux écuries, les 26 boxes, le grand manège extérieur et dispose de tout le nécessaire pour offrir des cours aux enfants de 5 à 17 ans.

Une troisième génération

Tout comme son père, Hélène a deux filles. Alors que Gabrielle est encore aux études, Frédérique s’implique déjà sur la ferme. Elle enseigne l’équitation, en plus de s’occuper du camp de jour estival et de nombreuses tâches connexes.

La bête

Hélène Laverdière est attirée par la bête. «Ça me fascine de voir un cheval si grand et si puissant, qui obéit sous une légère pression ou un simple murmure», explique la cowgirl. De ses neuf chevaux, Bellini est la jument avec laquelle elle entretient un lien privilégié, une chimie comparable à celle observée dans le film L’homme qui murmurait aux chevaux.

Elle n’envisage pas encore la retraite, et souhaiterait se consacrer davantage à sa nouvelle fonction de juge équestre. Confiante à l’égard de son centre, elle sait que sa fille Frédérique saura tenir le gouvernail. «Je considère que mon centre est parmi les meilleurs du Québec et je n’aurais aucune gêne à mettre mon pied sur la scène canadienne», exprime avec conviction la propriétaire.

La députée de Chauveau Véronyque Tremblay a été reçue en visite à la Ferme Torima. Elle dit avoir apprécié l’aspect familial de l’entreprise et l’intérieur des écuries.

Photo gracieuseté

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