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Sarah Mailhot aux Jeux paralympiques

Sarah Mailhot vivra l’un des moments les plus importants de sa carrière d’athlète au cours des prochaines semaines. La résidente de Duberger participera à ses premiers Jeux paralympiques à Londres du 29 août au 9 septembre.

La jeune femme de 22 ans prendra part à trois épreuves en paranatation, soit le 100m dos, le 400m libre et le 100m libre. Sarah Mailhot a une spina-bifida, une malformation congénitale de la colonne vertébrale créant des dommages à la moelle épinière.

Elle s’est envolée le 11 août dernier vers l’Italie où elle s’entraînera jusqu’au 23 août. Ensuite, l’athlète se rendra au village olympique à Londres. «Je commence à être pas mal énervée», confie-t-elle à L’Actuel.

Sa première compétition à l’horaire est prévue le 31 août. Il s’agit du 400 m libre. Par la suite, Sarah Mailhot (S8) aura une pause jusqu’aux deux autres épreuves les 4 et 6 septembre. Ses parents, René Mailhot et Nicole Gosselin, seront d’ailleurs sur place pour encourager leur fille. «Mes parents capotent un peu, dévoile-t-elle. Ils sont fiers de moi. Ils sont allés faire leur passeport, c’est leur premier voyage.» Les ondes positives viendront aussi du Québec puisque ses deux grands frères, Hugo et Gabriel, suivront ses exploits à distance.

Membre du Club de natation CSQ, la paranageuse pratique ce sport depuis une dizaine d’années. Son entraîneur est Marc-André Pelletier. La principale crainte de la jeune femme est une contre-performance. «À ce jour, j’ai tendance à bien performer sous la pression», note-t-elle toutefois. Des membres de l’équipe canadienne ayant l’expérience de précédents Jeux paralympiques ont conseillé d’envisager les épreuves comme des compétitions régulières.

Un rêve longtemps espéré

L’athlète de l’arrondissement des Rivières atteint ainsi un rêve longtemps espéré en participant aux Olympiades londoniennes. Il s’agit d’une promesse qu’elle s’était faite en 2008. À cette époque, elle avait raté de peu les qualifications aux essais de Pékin. Malgré un bon temps, une perte d’équilibre au départ a nui à sa performance. «Je me suis dit dans quatre ans, c’est moi qui serai là», mentionne celle qui étudie en traduction à l’Université Laval.

C’est donc avec beaucoup d’espoirs que Sarah Mailhot a tenté à nouveau sa chance ce printemps. La décision est tombée en juin dernier, elle a obtenu son laissez-passer pour Londres. Sa feuille de route est impressionnante. La détentrice du record canadien depuis deux ans au 1500m libre en paranatation possédait jusqu’en avril dernier le record national au 400m libre.

À Londres, l’athlète de Duberger souhaite abaisser ses temps, soit 1 :36,4 au 100m dos, 1 :20,2 au 100m libre et 5 :36,7 au 400m libre.

 

L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo

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