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Crash d’hydravion en 1951: mémoire de solidarité communautaire

Le capitaine Rosaire Fiset devant un des appareils qu’il a pilotés. Photo: gracieuseté

AVIATION. Il y a un peu plus de 70 ans, Sylvie Fiset perdait son grand-père et son oncle dans un écrasement d’hydravion au lac Saint-Augustin. Si la dame n’a aucun souvenir des évènements survenus avant sa naissance, elle se rappelle bien l’esprit d’entraide dont témoignaient les récits de l’époque. C’est cette solidarité communautaire qu’elle souhaite souligner à l’occasion de ce triste anniversaire.

La carlingue repêchée dans le lac Saint-Augustin, le lendemain du crash. Photo gracieuseté

Le drame s’est produit en fin d’après-midi, le samedi 17 novembre 1951. Accompagné de son fils Gaston, 17 ans, le capitaine Rosaire Fiset, 44 ans, rentrait aux commandes d’un appareil de type seabee. Le pilote venait de compléter sa mission d’escorter l’hélicoptère qui amenait le

père Noël au stade municipal de Québec. De retour à la base nautique de sa compagnie Ancienne-Lorette Airways au lac Saint-Augustin, l’aviateur d’expérience a percuté un rocher immergé alors que les conditions météorologiques étaient difficiles.

«Inévitablement, l’hydravion s’est abîmé dans les eaux froides emportant dans la mort ses deux occupants. Devant l’inquiétude des proches de ne pas voir Rosaire et son fils rentrer à la maison, le curé Turmel a lancé un appel à tous. Aussitôt, de nombreux habitants se sont rendus en véhicule au lac, pour aider aux recherches en éclairant le plan d’eau de leurs phares», résume Mme Fiset à partir des témoignages entendus dans son enfance et des coupures de journaux collectionnées.

Famille marquée

Au cours de la soirée, les secouristes ont repêché la dépouille du capitaine Fiset. Ce n’est que le lendemain matin que le père de Sylvie Fiset, André, a retrouvé le corps de son frère Gaston. Assurément, la famille reste marquée par cette mésaventure douloureuse, qui a bouleversé toute la communauté augustinoise et lorettaine au milieu du siècle dernier. Néanmoins, ce que désire mettre en évidence la petite-fille et nièce des disparus, c’est ce bel esprit solidaire d’autrefois. Certes, un atout en temps de crise…

Installations hivernales de la compagnie Ancienne-Lorette Airways. Photo gracieuseté

Métro Média

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