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Du répit pour les enfants handicapés

Photo: Photo iStock

Le livre Tout au bout de la nuit, il y a des Étoiles écrit par Anne-Sophie Van Nieuwenhuyse met en lumière l’importance des centres de répit dans le quotidien des parents d’enfants handicapés. Les bénéfices de son récit seront reversés dans leur intégralité au centre situé à Limoilou, La Maison des Petites Lucioles.

L’organisme à but non lucratif a une double mission. «Nous sommes un milieu de répit et d’hébergement pour des jeunes lourdement handicapés», fait savoir Paule Lévesque, directrice de la structure.

Ouvertes depuis 2008, deux maisons accueillent respectivement des enfants âgés de 0 à 12 ans et de 13 à 21 ans. «Nous agissons comme un milieu d’hébergement pour sept jeunes autochtones qui arrivent du Nord. Nous sommes aussi une maison de répit pour des jeunes de la région de Québec.»

Soixante-quinze familles de Québec font appel au service de répit les fins de semaine en complément des activités scolaires. L’organisme offre de multiples activités aux jeunes tels que des camps d’été, une garderie, mais aussi la possibilité de passer la nuit dans le centre.

Le centre est composé de deux maisons d’accueil.

Service essentiel

«Le répit représente vraiment une pause pour la famille, explique la directrice. C’est pour les membres l’occasion de vaquer à d’autres occupations, de prendre soins des frères et sœurs, mais aussi de passer du temps de qualité avec leur famille.»

Le passage de «relais» à l’organisme permet d’offrir aux parents et aux enfants des coupures essentielles à l’équilibre familial. «C’est notre souffle, témoigne Anne-Sophie Van Nieuwenhuyse. C’est un enjeu de santé mentale.» D’ailleurs, depuis la pandémie, l’accueil a été restreint, ce qui complique depuis le quotidien des parents. «C’est la survie, on réalise à quel point le centre de répit est essentiel», assure l’autrice. D’autant plus qu’ils sont bien souvent le seul lieu de socialisation de l’enfant, «Joséphine adore ça! Elle prend soin de ses amis en fauteuil roulant, c’est riche pour elle, elle développe ses relations», soutient la mère de famille.

Covid et pénurie de main-d’œuvre

Malheureusement, la Maison des Petites Lucioles a été frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19, mais aussi par le manque de personnel éducatif pour assurer un accueil optimal. «Nous avons une augmentation des demandes pour des places et en même temps une réduction des places par manque de personnel. Les familles n’ont malheureusement pas accès au service d’accueil de nuit.» La structure a été contrainte de fermer temporairement l’hébergement dans l’attente que la situation devienne plus favorable. La Maison des Petites Lucioles est ouverte 24h/24 et sept jours sur sept.

«Pour que le moment de répit soit efficace et prenne tout son sens, il faut que les parents aient confiance dans l’organisme qui accueille l’enfant. Si le doute s’installe, le répit ne fonctionne pas, nous travaillons essentiellement le lien de confiance avec les familles.»

Paule Lévesque, Directrice de la Maison des Petites Lucioles

 

 

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